Des l'Iran...

...où nous sommes venus "y randonner" et "y rencontrer" les gens de ce pays  durement touché par la guerre il y a peu, nous ne sommes pas déçus. Le voyage tout d'abord centré sur la montagne puis ensuite sur la culture, l’histoire iranienne, est vraiment "très magnifique" comme le dit souvent notre guide fier de son pays.

 Il  nous faut tout d'abord passer par la case Paris. Petit tour sur le pont des Arts qui s'est débarrassé de sa ferraille

 remplacée par du street art

en accord avec la mairie de la capitale

Petit stop à Istambul et nous voilà dans

l'espace aérien Iranien. Annick est ravie de sa nouvelle coiffe...Sa voisine, Iranienne compatit, enfin presque...(Annick dans l'avion)

 Grosse propagande anti-américaine devant la tour Azadi. Les armes de destruction massive auraient changé de camp ??????????  (Annick à la ville)

 Nous voilà dans la montagne en direction de l'Alam Kooh (4850m), deuxième sommet de l'Iran pour une acclimatation avant le sommet principal: le Damavand (5671m)

 La progression se fait le long d'une rivière 

 au milieu de roches volcaniques aux couleurs contrastées

 Chargée comme une mule!

 Bien bel endroit

pour notre bivouac.

 Départ le lendemain pour le sommet,

 l'acclimatation se fait en douceur.

 Le temps est agréable

 , le cheminement aisé

 jusqu'au sommet. (Annick à la montagne:buff autorisé)

 Petite cueillette locale,

 et nouvelle nuit d'acclimatation

 Le miel est vraiment excellent ici aussi

 (Annick à la plage). Bain délassant dans la mer Caspienne avant le départ 

 pour Rineh, petit village 

 au pied du prochain objectif.

 Il y a un mois la montagne était rouge, il reste quelques beaux spécimens de pavots.

Camp de base et refuge (4200m)

 Intervention des secours: une mule est tombée sur une tente! blessant un de ses occupants obligeant le PG local à intervenir.

 Le lendemain le temps est médiocre, seule la moitié du

 groupe parvient  au sommet dans la neige et le brouillard par un petit-15°C vivifiant.

 On nous avait prédit des températures caniculaires, raté!

 Redescente le lendemain du refuge, nous laissons passer prudemment les mules...

 Malgré leurs cornes ces chèvres sont bien pacifiques

 60° d'amplitude thermique entre les -15° de la veille et les +45° dans les sources d'eau chaudes de la vallée. Ça pique les mollets!

 Aujourd'hui grand beau, seules les fumerolles sont présentes sur le sommet.

 Le voyage continue vers

 des destinations au nom qui nous font déjà rêver: Shiraz, Persépolis, Ispahan.

le curé de Saint Nizier a...

...un pas en son nom (ouate dou iou exepecte?): le Pas du Curé. L'endroit semble frais comme une église et nous ne connaissons pas cette classique petite ballade. Ce sera parfait pour une récup, la journée d'hier ayant été copieuse à l'occasion

du trail de Chamrousse. Les jambes sont lourdes et les faire"tourner" un peu fera grand bien.

Départ d'Engins, la montée est courte (critère de recrutement pour aujourd’hui) mais efficace et l'on se retrouve assez vite avec une belle vue plongeante sur le Furon.

 Le pas de la Corne permet de faire une boucle avant le pas suivant: step by step donc.

On est bien à l'ombre et on aura même un petit nuage avec quelques rarissimes gouttes d'eau.

A propos d'eau les neurones non reconnectés de la veille nous on fait oublier le seul élément indispensable pour faire une activité en extérieur par cette canicule (qui a dit:"et à ton âge"????) : l'eau(perdu environ 5 litres hier!). Heureusement il reste quelques fontaines du temps jadis (les mêmes avec lesquelles ont faisait les ânes en allant à l'école). Quel plaisir de faire tourner la manivelle à fond, à fond, à fond...

L'autre massif calcaire de la région.

 Le Pas du Curé

Quelques degrés de perdus à la sortie de ce canyon. Pas de souci on les retrouvera très vite dans la vallée...