Notre région referme bien des trésors cachés encore à découvrir et c'est tant mieux. Merci à Fred et à Pascal de nous avoir fait découvrir celui ci.
dimanche 29 septembre 2013
Canal plus
Fred et Pascal nous propose une ballade en VTT dans leur Matheysine ce samedi pré diluvien. Annick, toujours en délicatesse avec un tendon d'Achille douloureux, est contente de faire une ballade à vélo qui n'aggravera pas sa tendinite. Les montures sont chargés dans le "camion" direction la Valette point de départ de la boucle.
Après un petit (mais costaud) col nous quittons la Matheysine pour le sud. Là, le cheminement se fait dans une belle forêt de fayards (hêtres pour les gens de la ville) ce qui est assez classique dans nos régions, mais tout au long d'un canal en parfait état ce qui l'est beaucoup moins, un plus pour cette sortie. Aucun topo de VTT ou rando à pieds ne parle de ce passage seulement symbolisé sur la carte par un fil bleu, tènu.
Nous n'avons rencontré personne dans ce secteur qui mérite vraiment le détour. Autre originalité de ce canal: il fait le tour de la montagne sur près de 30 km. Nous nous contentons aujourd'hui de sa partie nord car il nous faut rentrer en Matheysine ou un excellent repas gouter (vue l'heure du retour) nous attend à Laffrey.
Notre région referme bien des trésors cachés encore à découvrir et c'est tant mieux. Merci à Fred et à Pascal de nous avoir fait découvrir celui ci.
Notre région referme bien des trésors cachés encore à découvrir et c'est tant mieux. Merci à Fred et à Pascal de nous avoir fait découvrir celui ci.
dimanche 22 septembre 2013
les jambes d'automne
L'été se termine ce samedi, sur le calendrier seulement. La météo de fin de semaine garantit des conditions de montagne parfaite. Les jambes sont encore partantes pour passer la frontière entre les deux saisons, "en haut".
Depuis longtemps nous voulons rendre visite au Bonnet de Calvin. Son nom, sa forme nous attirent, mais c'est beaucoup de kilomètres pour un dénivelé bien modeste. A quelques kilomètres de là, le Jocou, belvédère idéal sur le Dévoluy, sera parfait pour faire durer le plaisir d'une belle journée de montagne.
Pour dimanche , c'est à celui que nous voyons tous les jours à la sortie de la maison, un classique de Belledonne à quelques minutes de voiture: le Grand Colon, que nous rendons visite. Pas besoin de partir aux aurores pour être à table à midi, douche comprise comme disait JC.
Autant le Dévoluy est peu fréquenté à cette époque de l'année, autant on s'aperçoit que les grenoblois qui aiment leurs montagnes profitent de ces belles journées d'automne.
lundi 16 septembre 2013
Sport et diététique(?)
Ce samedi a lieu la quatrième édition de la VGS ou Verticale du Grand Serre. 1000m de dénivelé sur 2000m de distance, pas vraiment roulant donc comme profil.
170 coureurs (enfin marcheurs surtout) participent à ce km vertical unique en France par son pourcentage de pente. L'effort est violent mais assez court, la grande majorité des compétiteurs étant en dessous de l'heure pour effectuer la montée. Même si les poumons brulent en arrivant au sommet du superbe bélvédère matheysin, la récup sera rapide et la descente faite en mode rando évitera les cuisses douloureuses du lendemain.
La course organisée de mains de maîtres par Yvon et Pascal, épaulés par les bénévoles du DSA, a été un gros succés cette année, le nombre de participants ayant presque doublé par rapport aux deux précédentes.
Le repas de fin de course concocté par un traiteur du coin ainsi que celui copieux du soir fait de cépes et autres gateaux tunisiens permettent tout de même d'éliminer tout ce sport mais en bonne conscience... A TABLE !!!!!!!!!!!!!!!
jeudi 5 septembre 2013
Champignons
c'est l'époque de la cueillette en forêt et dans les clairières: myrtilles, framboises et champignons. On va commencer par ces derniers, le reste ce week end; va pas faire beau.
dimanche 1 septembre 2013
Mont Blanc
La météo est parfaite, la forme est là et quand je propose (à moitié sérieux) en milieu de semaine à Annick de faire le mont Blanc ce vendredi, elle est tout de suite partante. Cela restera un superbe souvenir de montagne avec tous les ingrédients qui vont avec: le bivouac à Tête Rousse, les doutes sur la réussite, la peur dans certains passages, l'émotion au sommet, la beauté de l'itinéraire, la longue descente de l'arête du Gouter, la roulette russe des chutes quasi continues du couloir, le miraculé (voir plus bas) au même endroit.
Le TMB nous dépose au Nid d'aigle et aprés un montée paisible au refuge de Tête Rousse nous installons notre bivouac parmi les autres tentes en compagnie de tchèques, russes, polonais, allemands, anglais,italiens, etc.
La nuit est courte et à 2h30 nous attaquons le montée vers le refuge du Gouter. Cette partie de la course est fastidieuse à la montée, interminable à la descente.
Le froid est vif et toutes les couches disponibles sont empilées l'une après l'autre, les mouffles remplaçant les gants dès la partie en rocher terminée.
Le soleil fait enfin son apparition au refuge Vallot mais le froid est toujours mordant, les haltes brèves. Le camel d'Annick est gelé, nous ferons avec ma gourde "on the rocks", un bout de barre de céréales, béton lui aussi et après les fines arêtes de Bosses nous voici sur le "toit de l'Europe", heureux d'être là tous les deux. La course est finie...à moitié. Malgré la fatigue il faut être vigilant à la descente, les croisements avec les autres cordées ne sont pas vraiment confortables, les accidents fréquents dans ces passages.
L'endroit le plus dangeureux reste pourtant la descente de l'arête du Gouter et la traversée de son couloir où tous les ans se produisent des accidents mortels. Un gars juste devant nous s'en est sorti miraculeusement quasi indemne. En voulant aller trop vite échapper aux chutes incessantes de pierres, il s'est emmêlé les crampons et est tombé dans le couloir. Après avoir glissé une dizaine de mètres sur le dos il a eu le réflexe de se retourner et s'est arrêté à deux mètres de barres de rochers qui lui auraient été fatales.
Nous sommes passés juste après lui, pendant une accalmie dans la mitraille, et l'avons retrouvé prostré ( avec les mains bien écorchées) mais à l'abri du bon côté du couloir, un guide lui conseillant d'aller dès son arrivée à Chamonix, brûler une caisse de cierges en l'honneur de la madonne, la bière (double sens...) pourrait attendre.
La descente paisible jusqu'au Nid d'Aigle permet de faire un débriefing intérieur sur la journée où les images fortes s'entremêlent.
La soirée sera encore montagnarde, nous la passerons en compagnie de Jeannot, guide et sauveteur au PGHM qui nous racontera ses nombreuses interventions de l'été dans le massif, ainsi qu'avec Nicole accompagnatrice à Mégève.
Dimanche nous partons à la rencontre d'Isabelle "finischeuse" de l'UTMB, lui permetant d'oublier un peu les souffrances d'une course de plus de 40 heures autour de "notre" sommet. Bravo à elle.