Retour au Grand Colon pour prendre un peu le frais et ramasser les dernières chanterelles. La route est bouchée par une bétaillère. Comme me l'avait dit le berger, mercredi, le troupeau de 1800 bêtes est redescendu pour les agneaux à l'avenir peu enviable comme dirait l'agent Starling. Le gros de la troupe est déjà reparti vers l'alpage, je contourne les attardés en espérant par la même occasion éviter les sept patous, possessifs gardiens des brebis qui leurs sont confiées.
J'accélère, prends tous les raccourcis possibles pour me retrouver...nez à truffe avec les gros chiens blancs aussi surpris que moi. Je laisse tomber les bâtons, baisse la tête en geste de totale soumission ("Je n'suis pas un heros...") et attends... Quelques aboiements inquiétants en me tournant autour et les voila repartis pour faire leur job. Peut-être pas assez à bouffer pour sept? Je me voyais déjà transformé en steak comme un patient d'Hannibal Lecter.
La montée, sous adrénaline, sera rapide. Me voila au sommet.
Le lac du Crozet n'est plus qu'une marre. La barrage est en réfection.
Un petit coup de Chartreuse
et c'est le retour dans la vallée
sans oublier de passer à l'épicerie. Parfait pour accompagner les pâtes.
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