Il y a bien longtemps que je n'étais venu sur ce sommet caractéristique de la banlieue Grenobloise. Devenu célébre en 2003 pour avoir brulé pendant plusieurs jours, il a été interdit de fréquentation pendant les années suivantes. Maintenant tout est rentré dans l'ordre, il reste cependant assez instable. Un éboulement important et bien visible de la vallée, temoin de la fragilité induite peut-être par l'incendie ,a eu lieu il ya un an.
C'est, à mon avis le plus beau belvédère sur notre ville.
Les séquelles de 2003 sont encore bien présents.
La traversée des arêtes, si elle n'est pas difficile, demande un peu de temps et d'attention. Le vide est présent tout au long du parcours Un peu de matériel, ancien
ou moderne, permet d'assurer les personnes mal à l'aise.
Le fil de l'arête est parfois vraiment étroit et le vent du Nord assez fort dimanche m'encourageait à marcher à quatre pattes de façon peu glorieuse mais certainement moins risquée.
Comme il est inscrit au sommet Sud:"débonnaire mais redoutable", periphrase de "c'est pas dur mais faut pas s'en mettre une"
La ballade dans le ciel, qui ne veut pas vraiment se dégager, continue encore aprés le sommet Nord.
Il n'y a plus qu'a descendre sur Clémencières. J'ai beaucoup galéré, empruntant au hasard (pas de topo bien sur...) un vieux passage passablement détérioré par les flammes et certainement inusité depuis 10ans, accroché à de biens modestes arbustes dans des conditions pour le moins inconfortables et très casse-g.... Tout ça pour terminer sur une barre infranchissable, remonter tant bien que mal (surtout mal d'ailleurs) et enfin trouver un passage à sangliers qui m'a laissé de cuisants souvenirs sur les jambes. Une excellente journée donc!
ou moderne, permet d'assurer les personnes mal à l'aise. 
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