Homonymie montagnarde*

 Peu de regel prévu, nous abandonnons(provisoirement) les planches pour les chaussures de trail. François nous propose une visite du Néron insolite, très peu parcourue, pas trop longue, où "ça grimpouille une peu".

Insolite: cela l'a été c'est certain avec une visite étonnante, très peu parcourue: on a compris pourquoi, pas trop longue: nous avons passé 7h30 sur le caillou et pour la grimpouille: nous avons posé les mains plus que nous l'avions imaginé.  En un mot: tout ce que l'on aime(oui cela fait plus d'un mot).

Un important ermitage, envahi par la végétation,

atteste de la présence de l'homme il y a longtemps(XVIIème siècle?)

Une source captée a pu permettre cette implantation.

Après avoir suivi une vire équipée de câbles douteux, le cheminement devient aérien.

Nous revoilà en forêt où une "baleine" donne la direction à suivre.

La suite est une escalade facile

parfois un peu gazeuse

le long d'un pilier couché de 250m environ. François se redresse

au fait du pilier. Nous voila sur l'arête.

Nous rentrons par la voie normale qui réserve,

elle aussi de nombreux beaux passages aériens .

Le "pilier couché".

Les arêtes du Néron et leur vue magnifique à 360°.

Il faut rester attentifs.

La dalle où l'on met a nouveau les mains.

Bientôt le bout.

La tradition veut que l'on s’égare sur ce sommet. Elle a été largement respectée.  

Retour aux vélos par le village de Narbone. Ce n'était pas prévu... L'imprévu est un des charmes de notre passion.

La remontée à Herbeys s'est faite "tout à gauche". J'étais bien "rincé" tous comme mes compagnons du jour. Mission remplie.

*Toujours particulier de gravir une montagne qui porte son nom, pas vrai François Neyron.