Sans-culottes et Va nu pieds

Prise de la Bastille avec un jour de retard ce 15 juillet et en VTT.

Départ d'Herbeys 

via le Murier

les berges de l'Isère

pour une montée par le Rabot

jusqu'au belvédère préféré des Grenoblois. 

Pour dimanche, Annick nous a concocté une boucle plus consistante.

Départ de la cascade de Confolens

direction la 

cabane de la Selle

 A la sortie de la forêt , une traversée nous amène au rocher de la Grande Eglise,

 puis un magnifique

 chemin

 en corniche

 où il faut être attentif où l'on met les pieds

 car l'exposition est présente tout au long

jusqu'au col de Romeîou.

Lac de Labarre facilement atteignable depuis Valsenestre .

Une arête permet de rejoindre le Pic des Chétives, point haut de  la journée.

Vue, rien que pour nous du sommet sur l'Oisans, le Vercors, la Matheysine, et Belledonne . Il faut descendre maintenant les 1700m de dénivelé versant Nord, pour rejoindre la voiture,  hors piste au début puis par un chemin de berger ensuite.

J'espère que cela va bien se passer pour moi, une erreur de choix de chaussures m'a fait prendre une paire d'Annick ce matin, deux tailles trop petites. Pas le choix, c'est en nu-pieds(oui c'est vraiment moche avec les chaussettes!)  que la balade s'est passée et bien passée. A éviter toit de même surtout dans les pierriers, les traversées raides dans les alpages et les ruisseaux.  Une magnifique boucle à refaire.

"La vie devant soie*"

Le vent de Nord établi peut donner, en marge de l'anticyclone, des nuages sur les sommets de 2000m et au dessus. C'est le cas aujourd'hui. Nous restons en vallée sous les 1000m pour profiter du soleil. Départ inédit  de la Crue de Moirans. Ambiance bruyante de l'autoroute et de la route, pas vraiment habituel pour une sortie montagne. Ce n'est pas la plus grosse gène de la boucle de ce 14 juillet. Il faut se battre à coups de bâtons contre l'invasion

de centaines(milliers?) de pyrales des buis, pendues au bout de leur soie, s'accrochant sur nous des pieds à la tête. Nous hésitons à faire demi tour devant cette plaie "made in China". Nous traversons en cisaillant, "cannes"tendues en avant  pour ne pas subir leur désagréable contact heureusement inoffensif.

 Vue sur l'Echaillon

et la vallée.

  Un peu plus haut, les buis laissent la place aux fayards

jusqu'à Roche Brune, petit sommet du jour.

 Passage au Grand Ratz

 par le pas du Col

 où les rencontres animalières

 sont moins collantes

et d'actualité en ce 14 juillet.

Petite surprise au retour. Nous avions détesté : "Pyrales I, l'invasion" nous avons tout autant aimé:" Pyrales II le retour de l'invasion". La "trace" dans les buis est à refaire, des centaines (milliers?) de nouvelles chenilles ont remplacé leurs copines tombées à terre.

 Beurk...........

* cette faute d'orthographe est volontaire (contrairement à beaucoup d'autres), c'est juste un mauvais jeu de mots (comme beaucoup d'autres) sur le magnifique bouquin d'Emile Ajar.

Rif Bruyant au calme

Aperçu pendant une montée au Coiro, many years ago, (ça ne nous rajeunit pas), la petite bouclette des Lacs du Rif Bruyant a tout d'une grande. Un dénivelé au minimum syndical(1000m), des paysages de moyenne puis haute montagne, deux petits lacs verts, quasi personne,  un tracé en boucle.

Tout cela sur un versant Ouest, ce qui par ce temps carbonique (n'en déplaisent à Donald et autres climatosceptiques ) permet de marcher (en partie) à l'ombre.

 Le départ se fait dans une forêt de hêtres

 puis les mélèzes suivent

avant de laisser  place aux alpages.

Le sentier est taillé par endroit dans la falaise preuve d'une activité pastorale passée mais révolue.

Rencontre avec Jules, petit nordiste de 10 ans  en vacances, dont les cris et les pleurs nous ont alertés. Il était coincé sur un rocher au milieu d'un petit torrent, n'osant ni reculer, ni avancer. Il avait laissé ses parents en arrière pour monter plus vite avec ses copains qui eux même l'avait un peu largué.

Nous avons fait le reste du parcours ensemble jusqu'au lac. Un petite aventure formatrice.

Cherchez le vautour!

Passage aux lacs puis montée ensuite au Collet

pour terminer la boucle

par une descente en corniche.

Le chemin est roulant, Annick en profite pour accélérer et dérouler jusqu'à la voiture.

Ventoux venté

Trail au pays des

mais aussi de charmants villages

où il fait bon flâner

ou se poser sur un banc à l'ombre. De l'ombre il n'y en a pas trop sur la montée, à partir de Bédouin,

du Ventoux, star locale, pour les coureurs qui s’attaquent ce dimanche à la mythique montagne des cyclistes. Nous en faisons partie.

"L'animal" porte bien son nom et les 5°C ressentis au sommet explique la tenue peu conventionnelle pour la saison,

d'Annick qui en termine après les 1700m de dénivelée sur 14 km.

Encore quelques centaines de mètres et

c'est l'arrivée.

La doudoune n'est vraiment pas superflue.

Croix de fer

Une montée à pieds à la Croix suivie des deux via ferrata pour agrémenter une belle journée de début d'été.

 Un début tranquille pour se réhabituer au "gaz"

 puis un peu plus d'ambiance ensuite.

 Annick, appliquée, regarde où elle pose les pieds

 Sur les ponts de singe, inutile de regarder,

 pas de choix possible, juste trouver le bon équilibre

 Petite descente vers les lacs Robert

 pour attaquer la deuxième portion, un peu "à bras" dés le départ

 mais les nombreux échelons facilitent la progression

 Un peu de calme sur la passerelle

 pour continuer ensuite par un passage plus aérien.

 Un peu de marche avant

 le dernier ressaut. Pas la technicité ni l'engagement de l'escalade mais l'ambiance et l'impression de vide sont tout de même présentes.