vendredi 19 décembre 2025

La légende de la princesse endormie

Il y a fort longtemps, un guerrier et une belle princesse tombèrent éperdument amoureux.

Mais le Roi ne vit pas d’un bon œil cette relation.

Alors, quand l’homme vint lui demander la main de sa fille qu'il accepta à une seule condition : 

partir en guerre contre les ennemis d'Oaxaca et revenir avec la tête de leur chef.

Le vaillant combattant abandonna sa promise pour mieux la retrouver. 

 Malheureusement, le souverain fit croire à sa fille que son amant était décédé. 

 Déchirée, celle-ci mourut de chagrin. 

Quand, à son retour, le jeune homme apprit la nouvelle, il veilla inlassablement le corps de sa dulcinée à l’aide d’une torche. 

Attristés, les Dieux les changèrent en montagne. 

Elle devint l’Iztaccíhuatl, « la femme endormie » et lui le Popocatepetl, « la montagne qui fume ».
Car il exprime sa colère en crachant des panaches de cendres. "
Avec ses 5286m et ses quatre sommets au dessus de 5000m symbolisant la tête, 
la poitrine, 
les genoux (passage difficile)
et les pieds, l'Itzaccihuatl est aussi  une superbe course.
Nous avons des conditions exceptionnelles que rien ne laissait présager après les orages de la nuit.
Là nous marchons
sur la tête.

Une belle calotte glacière en dessous du sommet 
  
Il est temps de quitter la belle au volcan dormant
pour rejoindre la vallée
par une longue descente dans des odeurs fortes de soufre
dans un décor bien différent
au milieu des herbes de la pampa.
Retour au camp de base puis à Cholula pour deux journées de repos avant l'Orizaba.
 

 

jeudi 18 décembre 2025

Cholula et CB de l'Iztaccihualt

 Journée de repos dans la belle et colorée ville de...

 Les couleurs vives règnent dans cette petite cité proche de Puebla, troisième plus grande métropole du Mexique.
A l’hôtel où nous sommes installés
ou dans notre"cantine", la superbe maison de Frida. Frida Kahlo artiste peintre mexicaine au destin extraordinaire: femme de Diego Rivera(artiste peintre majeur) et maitresse de Trotski.
Les couleurs malgré leur intensité ne sont pas agressives, le lieu respire (inspire?) 
un  calme certain dans lequel 

nous passons d'agréables instants.

La nourriture y est variée, parfois "surprenante" comme cette sauce au chocolat versée en abondance sur les pâtes au jambon ou poulet: le mole dont on a malheureusement oublié la recette sur place...
Lui aussi très coloré, arpente les rues de la cité.

            La véritable vedette de la ville reste  Nuestra Señora de los Remedios, "Notre-Dame-du-Bon-Secours "

,édifiée pendant plusieurs siècles, sur une des plus grande pyramide construite par les Olmèques, Toltèques et Aztèques. 
Sa base a été dégagée par des fouilles.

Les descendants de ces ethnies, non rancuniers, vénèrent avec ferveur le nouveau dieu imposé par leur envahisseur Cortes.

Nous quittons (enfin) la ville pour rejoindre le camp de base
de notre prochaine ascension: l'Iztaccihualt .

Petite acclimatation à 4100 m

en compagnie d'Annick au dessus du CB.

La nuit va être courte...

































mercredi 17 décembre 2025

La Malinche

 Premier sommet du triptyque mexicain, la Malinche, sommet à 4421 m nous servira d'acclimatation pour la suite.

Départ matinal(!) à 2h pour profiter du lever du soleil. Ca "pique" un peu mais nous oublions vite ce petit désagrément, la journée est magnifique. 

Quelques petits passages où l'on pose les mains.
                  Vue sur Puebla et Cholula ou nous passerons la nuit prochaine.                                                                                                                                         
Le soleil arrive, la température augmente enfin.                                                                          
Annick dans les cailloux avant le sommet.

L'Orizaba, plus haut sommet du Mexique et plus haut volcan d'Amérique du Nord, ultime grimpe de notre séjour.

Nous n'en sommes pas encore là. Dernière arête 
dernière pause avant
un passage qui demande un peu d'attention 
mais pas de stress.
 
Le Popocatepelt, (Popo pour les locaux et les intimes)), le plus connu, le plus beau mais trop "turbulent" pour y accéder. Interdiction de s'approcher de son cratère. On comprendra plus tard...
Le sommet qui s'étire moins vite que son ombre(vous l'avez?)
Coup d’œil en arrière , les copains arrivent

La caldéra effondrée du cratère.

La descente sera longue, les 1400m de dénivelé en altitude 
se font ressentir.
Un câlin à un vénérable sapin, occasion de se régénérer  et de se reposer

Repos qui se prolonge après cette consistante journée, des images plein la tête, le corps repu d'une bonne fatigue apaisante.

Demain retour en mode tourisme.