Une première aujourd'hui dans mon cv de grimpeur. Il m'est arrivé de renoncer pour cause de mauvaise météo, de mauvaise forme, de ne pas "le sentir", de fourvoiement dans la voie, d'erreur de voie, de chutes de pierres, etc..., de nombreuses raisons de "prendre un but"(en langage de plaine: faire piteusement demi tour).
Mais pour la première fois, je n'ai pas trouvé...la montagne ou passe la voie! Un topo succin et approximatif(vires, gros blocs, névés, gendarmes, couloirs gris évidents, on est en Oisans!), pas un regard sur la carte(trop facile), une aiguille du Soreiller qui se partage en trois sommets (oriental, central et occidental), tous les ingrédients pour...BUT!!!
Après une heure d'errance au milieu de toute la géologie citée ci
dessus, nous n'avons pas insisté pour aujourd’hui... De plus le joyau
des Ecrins(des Alpes?) loge dans ce magnifique vallon du Soreiller et
notre but c'est transformé en un autre but, magnifique, même j'ai bien souvent
eu le plaisir de gravir cette parfaite aiguille de granit: la Di Bona
nous nous retrouvons rapidement au sommet. Seul une cordée de chambériens sortant de "Visite obligatoire" en face sud partage le sommet avec nous.
François pas impressionné par les 300m "d'air" de chaque côté de l'arête.
Ah, un peu plus concentré quand même.
Petite pose au sommet et c'est parti pour les rappels, le "gaz toujours bien présent,
et la dernière longueur de désescalade sur une vire ou il faut être attentif.
Le névé a ramolli et permet une descente rapide qui économise aussi les genoux.
Retour par l'autre sentier
pour compléter une superbe journée ou le "but" a très vite été oublié.
Mais nous reviendrons...
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