L'Orizaba

 

Nous voici à Miguel Hidalgo, petit village au pied du géant. De là une piste totalement défoncée nous amène

au camp de base de l'Orizaba(ou Citlaltepetl mais on va garder le premier...)

où nous installons dans nos tentes pour 

quelques heures de sommeil de repos. Le moral est bon, l'acclimatation à l'altitude(4400 au CB) aussi.

Départ à 0h45. Le temps est superbe. Dés le début de ascension Annick se sent mal. Pas de jambe, douleur dans  bras  et surtout des crampes d'estomac insupportables. Malgré toute sa volonté, son envie, malgré sa grande forme depuis le début de notre séjour, elle doit s'arrêter, redescendre avec Bastien, notre guide. 

Nous continuons. Le froid se fait vif, mordant.

Les deux doudounes sont enfilées dés la mise des crampons en arrivant sur le glacier. 

Les photos sont rares. 

Difficiles avec des moufles de sortir l'appareil et d'actionner le déclencheur.

Le soleil arrive enfin et 

l'ombre du sommet dessine sa pyramide parfaite dans la plaine.

Le cratère 

Sourire crispée(température estimée entre -20 et -25°C) mais un grand bonheur d'être là même s'il manque Annick bien sur.

Nous sommes seuls, d'autres cordées arriveront plus tard. 

Pour nous il est temps 

de redescendre .

Descente agréable de jour

avec des bonnes conditions de neige.

Nous déchaussons les crampons au pied de la calotte glacière.

La suite est beaucoup plus caillouteuse.

Annick vient à notre rencontre. La forme n'est toujours pas là mais elle tenait à nous accompagner à la fin de notre descente

 jusqu'au refuge de Piedra Grande puis au CB. Merci à elle.