jeudi 11 octobre 2012

île était une fois (épisode5)

Nous voici à Sénaru pour un trek de trois jours qui nous ménera au Rinjani, deuxième plus haut volcan d'Indonésie. Tout à été organisé les pieds dans le sable depuis les Gili. Le bateau pour rejoindre Lombok, le taxi pour Sénaru, le guide, les porteurs, la traversée jusqu'à Sebalun, le retour à Senaru, puis le taxi  jusqu'à Senggigi. Tout cela sans le moindre probléme, le plus petit retard.Impressionnant d'efficacité.
 Bon lui c'est en supplément, il n'était pas prévu au programme:  éxotique comme rencontre. D'aprés les locaux il est "assez!" dangeureux.
 Ca par contre il faudra patienter un peu pour le rencontrer un peu plus tard sous forme de tablettes.
 Tout le monde a sa charge, c'est parti
 Un arrêt à midi  coupe une montée qui le premier jour fait tout de même 2000m de dénivelé. Les agences là par contre sont assez relaxes et vendent le trek à des personnes qui ne font jamais de montagne et pour qui 2000m de dénivelé ne sont jamais que deux kilomètres. Au bout de trois jours la sélection naturelle aura fait un tri sévère...
 Lui la sélection naturelle l'a conduit à nous.
 Pour eux pas de probléme malgré des charges de 30kg et des chaussures..., non là pas de chaussures, ça devient trop raide. Les pieds glissent dans les tongues .
 
Nous arrivons au bord de la caldéra
en fin de journée
 
Le camp est installé juste en face du sommet
La nuit est fraiche, cela change du bord de mer
Les porteurs sont prêts: la charge, les tongues , la cloppe. On peut y aller.
Descente au bord du lac qui occupe le fond de la caldéra.
Baignade en eau douce et vivifiante,
enfin pas pour tout le monde.
Un peu en dessous du lac, des sources d'eau chaude à plus de trente degrés permettent de se délasser avant de reprtir vers le deuxième camp.
Echange de charge avec un porteur (qui se fera charier par tous les collégues qu'il rencontrera avec son sac de toutou et ses bâtons de ski). Au bout d'une demi heure, je récupère mon sac , les épaules bien "massées". Courbatures  assurées pour deux jours.
La montagne brûle derrière nous. Pas de problème, cela est fréquent et ne devrait pas nous gêner pour la suite.

Nous voila dans les nuages, Annick s'est fait un copain un peu collant. Demain matin départ vers deux heures pour un spectacle en technicolor.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire