Air d'hiver...

 Après un retour mouvementé du Queyras la veille au soir en passant par le col de l'Izoard (quasiment sec) puis le Lautaret (à peine recouvert d'une fine couche de neige sur le dernier kilomètre) les choses se sont compliquées plus nous descendions. Jusqu'à la maison nous avons craint de devoir sortir les chaines toutes neuves de leur belle boite en plastique blanc ainsi que la promesse de l'onglée qui va avec.
 Ce matin en nous levant à ...Faut reculer ou avancer le reveil???? Non je dé...., avec le moyen mnémotechnique qui circule sur le net: AVril-Avance; OctobRe-Recule on ne peut plus se tromper.

En tout cas il y a 30 cm de poudreuse à Brié, l'occasion de monter à Bellevue en skis, ce qui ne se produit pas si souvent.

Départ skis aux pieds de la maison

C'est assez rare de skier sous le feuillage encore vert des arbres

Première manip de la saison

et retour sans tarder auprès de la cheminée.

QueyRas

Les prévisions météo sont pour le moins pessimistes ce samedi et demain dimanche peu de risque d'attraper un coup de soleil. Nous sommes aux Prats dans le Queyras qui contredit souvent cartes, prévisions, modèles météorologiques et autres grenouilles de tout poil (enfin si on peut dire). Malgré un crachin bretonnant nous partons pour la Gardiole.

 Les marmottes ont fermé leur porte pour une petite sieste de 7 mois. L'alpe est bien déserte et calme sans leur présence musicale.

 On dirait que...

 Une fois de plus l'éclaircie qui va bien,  dégage le ciel et nous arrivons

 au sommet réchauffés par les rayons du soleil.

 Nous imaginons que nous sommes bien peu nombreux aujourd'hui dans les Alpes sur un sommet de presque 3000 mètres.

 La descente  se partage entre  neige,  prairies et enfin mélézin. Demain il faudra prévoir un autre moyen de locomotion....

St Nizier sur le pouce

Retour dans le Vercors pour une montée à St Nizier en partant de Seyssinet. Ici aussi l'automne "allume" la forêt.

Petit moment de nostalgie en longeant les structures du tremplin de saut des jeux de 1968.

La végétation reprend la place, même le béton, couleur calcaire (en même temps il est fabriqué avec non ?) ne défigure pas (à notre gout en tout cas) le secteur.

Impossible et interdit de rentrer dans le site (faudra donc revenir avec un peu de matos...)

La tour qui permettait aux sauteurs de monter sur l'aire de décollage,

on avait vraiment l'impression que les hommes volants (originale comme métaphore) allaient se poser sur la place Grenette. Vous vous souvenez bien sur de tout ça, enfin pour les "plus grands".
Un petit coup de pouce, un seul, (le stop c'est sympa) et nous voila de retour à la voiture.

Chat perché

Visite et repas familial à Aix les Bains ce samedi d'été indien. Un secteur assez loin de nos bases et que nous ne connaissons pas. Pas besoin de chercher bien longtemps pour trouver l'incontournable ballade locale, leur Chamechaude à eux: la Dent du Chat. Un dénivelé contenu, un peu les mains en arrivant en haut et une vue superbe. Parfait!

 Tout au long, vue sur le lac du Bourget

 Personne, étonnant pour un samedi matin, les Savoyards ne sont pas si matinaux, nous en croiserons tout de même de nombreux en descendant.

 Un peu plus loin le point haut de la ligne de crête: le Mollard Noir. Une route y méne, une tour de télécom y trône, et puis avec un nom pareil on préfére la Dent du Chat...

 On met les mains donc, enfin tout ce qui peut rassurer...

 Là, ce sont les mains.

L'automne est là et m'inspire ces quelques vers bien mélancoliques:

 

" O temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !"

 

Comment ça c'est le local de l'étape, Lamartine, qui les a ecrit quelques années avant ? De plus ce n'est pas ma mémoire de poisson rouge (enfin ici c'est plutôt de lavaret) qui me permet de les "déclamer" mais un copié/collé de Wiki. En tout cas,

nous avons savouré le délicieux gâteau que ma fille nous avait préparé.

Bali c'est fini

 Le séjour se termine dans un cadre bien agréable, nous profitons de

 la plage pas trop loin de notre hôtel...

 Dernières ballades sur la plage sur laquelle s'échouent les offrandes des hommes

 ou celle de la mer

 En relief ou en creux ?

 Un temple moins près des dieux que le précédent

 Nous n'avons pas osé ce mode de transport pendant notre séjour. Bien que le conducteur soit protégé par un casque, un air bag à l'avant, un à l'arrière , ( nous avons vu certains modèles avec deux airs bags à l'avant et deux à l'arrière...) nous sommes restés sagement dans les transports à quatre roues.

 Il est temps de prendre notre gros navion équipé de caméra sur le nez,  l'aileron ou  sous la carlingue qui permettent de voir toutes les phases du vol.

Nous avons vraiment adoré cette île de Bali, sa voisine Lombok ou encore les ilôts des Gili autant par ses paysages que par la gentillesse de leurs habitants. Certainement une de nos plus belles destinations juste aprés...la prochaine.

île était une fois (épisode 7)

 

 Pas vraiment attirés par tous les symboles religieux, nous nous devons tout de même d'aller visiter au moins un temple qui ici représente autant les croyances que la culture de Bali. Nous trouvons celui qui a été fait pour nous: le Pura Lempuyang . il faut monter 1700 marches pour accéder au monument.

Le sarong est obligatoire pour entrer dans cette enceinte religieuse. C'est un véritable "vertical kilt" qui nous attend...

 La visite est agréable, calme.

 Un peu entravés par notre "robe" nous gravissons tranquillement les marches jusqu'au...

 ...ciel.

Les portes ne nous sont pas encore ouvertes, ça tombe bien nous ne sommes pas pressés.

Nous  redescendons pour des plaisirs paiens,

 comme cette traversée en bateau pendant laquelle nous prenons dans une franche rigolade des paquets de mer sur la tête.

 Puis c'est le retour vers la plage et

 le snorkeling (le mot en jête mais en dehors de l'eau on a toujours l'air ridicule accoutré d'un masque, de palmes et d'un tuba)

 Une stroumphe de mer

Une belle branche de corail

île était une fois(épisode six)

 Il est deux heures et temps de se lever pour la dernière marche de ce beau voyage de trois jours vers le Rinjani. Beaucoup restent sagement dans leur duvet, "oxydés" par les deux journées précédentes.

 Nous arrivons à l'heure L au sommet

L'ombre jumelle du Rinjani au delà de la caldera 

 Pas trop de fatigue pour nous, juste un peu froid et

 le plaisir d'être sur une belle montagne.

 Il reste 2400 m à descendre tout de même mais les 1100 premiers se font dans un pierrier  aussi agréable à la descente qu'il fut fastidieux dans l'autre sens.

 Un petit "jeunot", le Barujari, encore en activité à l'intérieur du patriarche, pleure des coulées de lave assez régulièrement dans les eaux du Segara Anak où nous nous baignâmes (p...trop la classe le passé simple) deux jours

avant.

Ici sous un autre angle

  Nous voila de retour au camp 3 ou un petit déjeuner nous attend

 Les paysages à la descente sur un autre versant du volcan sont différents

nous évoluons, ici, dans une steppe, contrastant avec la forêt tropicale du côté de Senaru.Trois journées vraiment sympas.