GR 91: 5j-260km-11000m de dénivelé- personnes rencontrées sur le GR = 0.
0 topo sur le net ou en librairie.
En comparaison, le (trop?) mythique GR 20: 15j (donné dans les topos pour bons marcheurs)-180km-10000m de dénivelé-personnes rencontrés 20... après 3 minutes de marche. Des dizaines de topos en ligne ou en lignes.
Les chiffres n'ont pas de lien avec le plaisir d'être en montagne, dans la nature avec les personnes que l'on aime. Je n'en parle que rarement.
Je fais une exception pour cet article car je suis fier de ce que Benjamin et moi avons parcouru du 21 au 25 juin.
Quelques photos en vrac et peu d'explication.
Les participants.Le but du jeu. Benjamin voulait raccorder son pays d'adoption à son pays d'origine d’où l'idée .
Pas compliqué! La carte trouvée au départ. Nous avions les nôtres avec un peu plus de précisions.
C'est parti.
Sac minimaliste.
Le minéral prend...
...beaucoup de place.
Mademoiselle...
Peu de rencontres, bizarres de surcroit,
mais souriantes.
Besoin de sucre, et puis la maraude...
...c'est trop bon.
La recherche d'eau a été un point essentiel, indispensable.
Pour soigner la soif (à la fin de l'étape) et les pieds mis à rude épreuve.
Balnéothérapie.
Toujours la recherche de fontaines.
Le tandem a bien fonctionné avec quelques petits grincements incontournables liés à la fatigue, la faim, la soif, les erreurs d'itinéraire, etc...
Beaucoup de chênes multiséculaires, majestueux.
Momos tibétains dans un minuscule hameau au nom rigolo: Le Poët en Percip.
Les lavandes
Le gite de "La chèvre verte" et ses hôtes grands voyageurs. Encore le Tibet.
Pas trop bavards eux ou elles.
Sur le chemin,un petit déj, bien venu, qui donne le sourire.
De l'eau toujours de l'eau.
Après une course gagnée sur les patous, Benjamin surveille nos arrières.
Fatigué, lui aussi...
On change de département.
puis encore pour une petite incursion chez les Hauts-Alpins.
Le col des Pins: un mur, pas vrai Ben?
Des petits villages calmes
avec juste un bistrot, occasion de haltes et sympathiques rencontres.
Les marques rouges et blanches, guides de nos pas.
Le Vercors (enfin) en vue.
Joli passage en corniche.
Les Hauts Plateaux, toujours aussi majestueux.
"Pour un fleurt avec toi". Désolé, c'est la fatigue.
Symbole de la montagne, les edelweiss poussent en quantité sur le plateau.
La Drôme.
Le Trièves et son célébrissime monument.
On se rapproche.
Eh, on passe où nous?
Il n'y a plus qu'à traverser.
C'est "cairné"tout du long.
Deux sources actives sur 40 kils, il vaut mieux les trouver.La fin de ce magnifique voyage est proche.
Le but ultime était de rejoindre Saint Nizier du Moucherotte pour l’intégralité du GR 91. Mes pieds (et ma tête?) soumis à trop rude épreuve pendant ces cinq jours ont refusé les 6 dernières heures à partir de Corrençon . Le vieux chêne s'est brisé alors que le roseau n'a fait que se plier. Pour les moins âgés, le jeune padawan a eu raison du maitre Jedi. Pour les autres, Benjamin , malgré une bonne dose de fatigue, était encore en forme pour continuer. Pour un premier "long", bravo à lui!