Marche à l'ombre

Va faire chaud, très chaud. Complétement à l'ouest, un versant assez raide, en forêt, pas trop long et bien sur inconnu, c'est l'idée du jour.
Pas de la Bergère (qui devait faire attention à son teint) puis trou St Michel, une curiosité dans la face Est du Vercors.

 Bonne pioche pour l'orientation, il fait vraiment sombre et frais tout au long de la montée au Pas de la Bergère (qui arrive...)
Le Grand Cheval, pic St Michel, arête du Gerbier, Moucherolle, le Vercors s'étale vers le Sud.

Nous voila au bord de la falaise

Petite(s) pause(s)

 avant la descente dans le trou. Cela faisait bien ...voire plus que je n'avais pas fait un rappel à l'épaule.

 La grotte qui débouche plein gaz.

 et la vue Nord/

Sud.

 Retour par les prairies

 en direction du Moucherotte.

On mangerait bien un peu de sucré nous aussi, on rentre!

Grand Replomb...plomb

Pas vraiment de chemin évident pour atteindre ce sommet bien visible depuis la vallée. (l'hiver son évident couloir Ouest est une invitation à le gravir).  C'est ce qui fait aussi l'intérêt de la ballade, douter voire s'égarer de temps en temps.

Passage par le col des Mouilles et ses Moai locaux.

 De Pré Marcel c'est tout droit jusqu'à l'alpage du Jarlon

"avec vue".

 Un coup d’œil au topo, direction le

 col du Rafour, puis une traversée pour  contourner la montagne de Barlet.

 Passage sous le couloir

suivi par un vaste replat invisible depuis la vallée.

 Les cairns aident à l'orientation.

 Voila enfin

 l'arête Sud aérienne juste comme il faut

 puis le sommet

 Sans commentaire

 Du côté des Grandes Rousses

 Les Trois Pics

 Retour par Jean Collet

 pour terminer

 cette belle boucle sauvage typiquement belledonnienne. Il est temps de redescendre dans le plomb de la vallée.

 "We

the Grand Replomb"

Grand Colon...long

Pas un temps à aller travailler. Après la Croix de Chamrousse, puis le Grand Serre j'enfourche le vélo pour un autre sommet visible depuis la maison: le Grand Colon.
Belle bambée avec un parcours cycliste moins violent que pour les deux ballades précédentes et un pédestre plutôt agréable avec la partie de piste où il est possible de courir en montée comme en descente et la fin plus raide où je connais tous les cailloux par leur prénom.

 Il commence à faire chaud même à 2400m  au sommet

 et le lac en contre bas donne envie.

 Un petit tour d'horizon sans le moindre nuage

 La maison semble bien loin, il faut se résoudre à affronter la canicule annoncée

 dans la vallée.

 Passage obligé par la cabane du Colon

 Une halte pour cueillir quelques chanterelles,

 framboises,

ou un joli trèfle... Je récupère le vélo climatisé, enfin dans dans descente.

Queyras cinq étoiles ...

...à quelques milliards près.

Cinq jours dans le Queyras pour se balader, sur les sentiers, les pistes, les parois mais pas que.

Passage obligé, une fois les sacs posés, par la Gardiole pour dire bonjour.

Le lendemain départ vers le pic de Château - Renard

 via Saint Véran pour une nuit

 la tête dans les étoiles. Des amateurs "éclairés"(en fait des fous furieux) d'astronomie peuvent utiliser

 les télescopes des professionnels pour  faire partager leur passion à des novices.

En attendant que le soleil se couche (en fait il parait que c'est la terre qui tourne autour, incroyable non?), nous profitons du paysage

 puis visitons les

différentes coupoles et 

 découvrons les outils

 qui vont nous permettre de voir loin, très loin.

 Du bricolage pour une coupole conçue par Gustave Eiffel (le mec du mécano de Paris) équipée d'un

 télescope bien bricolé lui aussi

 mais aussi une coupole toute alu et un télescope bien "carboné"où les systèmes de guidage sont beaucoup plus modernes.

 Ça se précise.

 Voici, comme vous l'avez reconnu, derrière le Viso, l'arche anti crépusculaire, toute bleue. Non? Oui on se le pète un peu.  Impossible de faire des photos des planètes, galaxies, nébuleuses , naines blanches et autres objets célestes mais on s'est vraiment régalés.

Retour après une très courte nuit vers les Prats

 Quelques bouchons pour ce 14 aout mais rien de grave.

 La piste est vite avalée et nous voila à St Véran.

Une bière, un bout de pain et après une petite sieste (cherchez Charlie, Annick)

 direction le Mourre Froid juste au dessus

 de la maison. Pas envie d'aller loin après les années lumière de la soirée.

 Le sommet

 et la vue qui va avec.

 Aujourd'hui, le sac s’alourdit avec une corde, quelques mousquetons et autres ferrailles 

 pour un sommet encore jamais fait: le Rouchon. Un air de Mont Aiguille ou de Pierra Menta mais en moins imposant tout de même.

"Mais non Annick, c'est "à vaches", c'est toujours plus impressionnant d'en bas".

  Première longueur

On n'est pas là pour ça...

"T'es sur que c'est là????????"

Un peu de gaz pour l'ambiance et puis cela déroule

jusqu'au sommet où nous attendent des anglais pour la photo.

Les moutons ont commencé la sieste, bientôt pour nous.

Vous avez bien sur reconnu un Parnassius Apollo

et ici un HeodesVirgaureae, non? (pas la peine d'aller sur Wiki, j'en viens)

Retour dans le vallon de Saint Véran jusqu'à

la mine de cuivre,

la carrière de marbre pour un arrêt en dessous de la chapelle de Closis.

Rongeur siffleur local

Le Rouchon vu de l'autre côté

"Je l'ai fait!"

 Pic Cornivier, petit satellite (on y revient)

du "caillou" d'hier.

Celui là il a donné le nom au "pays", à moins que ce ne soit l'inverse?