Luberon(de)

La météo nous fait fuir vers le sud pour une visite familiale à Caumont sur Durance. Le Lubéron n'est pas loin et nous profitons de l'occasion pour participer à une course saucisson locale comme on les aime: la Luberonde. Elle à  lieu dimanche, nous faisons la reconnaissance du parcours samedi.

Ceci n'est pas ...non rien.

Le tracé est très roulant, court (19km), et plein de relances, tout ce que nous n'aimons pas.

Pas important: le coin est superbe. Oppède est un village typique du Lubéron, pas encore envahi par les hordes de touristes.

La chaleur est douce, tout est calme,

 reposant.

La visite du vieux village vaut bien le détour même si demain nous n'y passerons pas.

Et nous voici dimanche donc: Annick juste avant l'arrivée.

Z'avait fait un laché de vieux, j'ai gardé un peu d'avance jusqu'à la banderole. J'étais le seul à ne pas avoir "l'accent" sur le podium au milieu des locaux.

Retour (en voiture) à Oppède le Vieux pour un repas tranquille en terrasse. 

Petit tour à l'expo locale avant la "remontée" vers le nord.

Virée au chateau

Les skis restent au placard (c’est tout mou la-haut), les vélos sont sortis pour nous rapprocher de Vizille et éviter la partie de route.

 Le parc du château est un espace de calme 

 et un superbe jardin

 parfait pour courir

 ou se balader en famille

 Y voir  cerfs et autres daims n'est pas trop difficile.

Les jardiniers se régalent en ce moment. Fini le plat, il nous faut remonter sur le plateau, récupérer nos montures pour rentrer à la maison. Matinée bien paisible.

Aux premières morilles

 Il manquait un peu d'humidité pour qu'elles apparaissent. Les pluies de jeudi et vendredi 

 les ont fait sortir. Et c'est tant mieux.

Ballade dans les bosquets briataux

 Pas de sandale de verre (ou de vair) mais un bon gros godillot de vert.

Avec un plat de pâtes...

Botte secrète

Les conditions étaient bonnes hier dans le couloir Est de la Botte. Annick est motivée pour y aller d'autant qu'elle ne connait pas ce coin caché et  délaissé malgré sa proximité avec les classiques du secteur: Vans, Sorbier, Eulier, etc...ou même Botte Ouest.
C'est (re) parti.

Passage obligé par le col de La Botte, puis nous laissons les dizaines de randonneurs partis pour les Vans et partons nous cacher derrière le lac des Escombailles.

La sortie du couloir est invisible depuis le bas.

mais ça passe.

 Cela se redresse vers la fin et nous terminons à pieds.

 Annick apprécie l'ambiance.

 Un petite appréhension pour le premier virage puis nous enchainons sur une neige facile.

 Il n'y a plus qu'à remonter

à la Croix.

Pas de pollution(visible) sur l'agglo aujourd'hui. Étonnant!

"Le vieux qui voulait fêter son anniversaire"

Pas le temps d'aller bien loin et envie de neige transformée. Pas évident dans le secteur de trouver ça avant 10h le matin...quoique.

 Sous la via ferrata de la Croix les pentes sont exposées plein Est. C'est soutenu sans être très raide et court. Un peu d'exposition donne de l'ambiance. De droite à gauche les "chamrousseries" du matin.

 Les corniches sont grasses, inutile de s'attarder

 La débâcle commence

Pour le Taillefer on va attendre un peu l'ouverture de la route du Poursolet

Les seuls points qu'on pourra me retirer ce sont des points de suture si je me vautre sur les rochers

Vais pouvoir chausser les skis, pas vu de gendarme ou seulement en rocher.

 Petit tour à la Botte et son versant Est là aussi

skiable depuis le sommet (sauf un passage de "dry"sur 2 m), ce qui assez rare cette époque.

Le couloir est bien rempli et non traffolé, pas de trace. Retour à la maison, faut garder un peu de souffle pour les bougies..., il y en a un sacré fagot!

Maxi best of...Queyras

Trois jours de temps magnifique, de neige excellente. Nous en profitons pour faire ou refaire trois ballades qui comptent pour nous parmi les plus intéressantes pour des raisons diverses et variées.

Pour se remettre de la fatigue de ce dimanche de Pâques bien copieux et ses 2300m de dénivelé 

faits à notre maximum, quoi de mieux qu'une Gardiole.

Je pense l'avoir parcourue une centaine de fois par toutes les conditions possibles: du risque 4

au 0 (si, si en été), par grand beau (souvent) comme par brouillard épais, par belle poudreuse comme sur de la moquette, voire du carton immonde.

Le plaisir reste toujours le même sur ce sommet qui représente pour nous la

ballade Queyrassine parfaite.

Tout sauf un chemin de Croix.

Juste en face de la Gardiole (ci dessous), la pointe de Rasis masquée par la Roche des Clots (ci dessus)

permet un changement

total d'atmosphère

en pénétrant

dans un vallon à l'aspect plus alpin.

La présence des pointes de l'Echelle

donne du caractère

à cette randonnée vraiment sauvage

très sauvage.

Seul un passage un peu "bizarre" (plaque ou pas) mettra un peu de pression dans cette journée de calme et solitude

Quant à la neige...

Retour aux Prats.

Que dire de la tête du Longet? Elle figure sur la page de couverture de l'ancien testament: "le" Traynard pour les plus de 40ans (50?) ainsi que sur celle du nouveau testament: la collection de Volo que tout le monde connait de 7 à 77 ans. C'est dire! Vu de Saint Véran c'est la ballade à l'esthétique parfaite.

C'est là que je vais user encore un peu mes peaux ce mercredi avant le retour en Isère

Ma coéquipière dans la vie comme au Grand Béal reste au chalet, demain elle a école et se réserve un peu.

Juste en face le sommet de la Cula vu du Longet

et réciproquement bien sur.

Poudreuse à droite, transfo à gauche:" choisis ton camp camarade!"

Retour au plus haut village d'Europe

Voila le séjour se termine mais il reste de la neige pour quelques temps encore...