Aprés la tempête

Encore et toujours Chamrousse. Cependant, les choses se compliquent pour skier dans la station bien occupée par les vacanciers, où il devient difficile de se garer et où l'accueil des pisteurs (enfin certains) est pour le moins peu chaleureux... Le passage de l'année se fera dans le Queyras au milieu des mélèzes, cela changera des pylones.

on a marché sur la dune

Une semaine dans le Sahara marocain, vraiment de quoi formater son disque dur. Pas de températures extrèmes en cette saison, c'est vraiment un plaisir de marcher sur le reg ou dans l'erg. Les bivouacs précédés de magnifiques couchers de soleil et précédents de non moins superbes levers du même astre, sont eclairés par la lune qui en dehors de toute pollution lumineuse se refléte sur le sable, donnant cette ambiance particulière au désert. Le recherche des puits est la seule contrainte dans ce voyage qui nous entraine dans un dépaysemant total. Cependant comme disait un familier des lieux:"L'essentiel est invisible pour les yeux...", on pourrait rajouter: indicible avec les mots...Chut....

After

"le soleil se couche et c'est beau" disait Coluche. Allons vérifier quand même cela à Chamrousse, aprés le boulot, ce beau mercredi ensoleillé. C'est vrai c'estt beau et en plus on y fait des rencontres si ce n'est étonnantes mais en tout cas bien sympathiques. "Allez on se casse"(toujours le même), la température descend, nous aussi.

Poule aux peaux

Dernier weekend avant ouverture, Chamrousse fait le plein de randonneurs ce dimanche. La couche de neige fraiche tombée la veille n'est pas trés conséquente, ça "gratte", mais le soleil fait oublier la qualité du ski. Nous démarrons de Casserousse dans le froid en compagnie de Fred, Pascal et de dizaine de skieurs aspirés vers les sommets par la promesse d'une douce chaleur absente encore des fonds de vallée. Maintenant il faudrait qu'elle arrive tout de même, la neige! Il est 14 heures, l'heure de retrouver la cheminée.Le plat du jour, c'est plus haut.

Un, deux, Croix, soleil !!!!

L'anticyclone est installé dans le Grésivaudan et réserve aux travailleurs grenoblois un ciel gris, triste et aux "grelous"(terme maintenant consacré)un stock de vitamine D bien utile pour l'hiver qui arrive. Annick fera l'ouverture, moi la fermeture. Dans les deux cas les températures, malgré un soleil omniprésent, resteront "fraiches" autour de -20°C. La Croix, de nouveau, trône sur le sommet le plus fréquenté de Belledonne en ce début de saison.

Peaux au feu, poteaux:feu!, pot au feu.

Aprés une journée enfermé au Summum pour la bourse au ski du DSA, une grosse envie de prendre l'air me pousse sur les pistes de Chamrousse. Départ précipité avec oubli des accessoires: apn, alti. La météo n'est pas propice de toute façon à ramener des images inoubliables.(ni quand il fait beau d'ailleurs) Départ habituel de Roche B, pour une première Croix à mon rythme les deux autres montées seront un peu plus "toniques" aprés la rencontre sympathique de Seb et d'Yvon au sommet. Ca papote un peu tout de même avec un debriefing sur les soirées précédentes. Le coin est blindé comme toujours en début de saison et particuliérement ce demain de bourse aux skis ou les nouveaux randonneurs viennent essayer le matériel acheté la veille. Joris, Julie, Lola et Mylan viennent nous rendre visite et déjeuner avec nous, Annick m'a donné un bon de sortie, sachant de tout façon que j'allais être(très) pénible si je n'avais pas ma dose . Elle reste à la maison et nous mijote...mais bon vous avez deviné.

Croix, deux, un...

...fartez! Ca y est la neige est là et c'est bien évidemment à Chamrousse que nous dépoussiérons le matériel qui cette année ne sera pas resté longtemps inutilisé, la dernière sortie datant du mois de juillet. Comme d'habitude de nombreuses têtes connues arpentent les différents itinéraires qui conduisent au sommet et les haltes sont fréquentes pour discuter un bout avec les fidéles du coin. Un soleil radieux absent du fond de vallée ajoute au plaisir de ces rencontres.

Mistral gagnant

Rien à faire avec cette météo dans nos montagnes:pas assez de neige, trop de boue, plus de champignons, nous "descendons" trois jours rendre visite à la famille dans le secteur d'Avignon. Les vélos sont chargés dans le "camion" et direction le Sud. Samedi, ballade aux milieux des vignes et figuiers par un franc soleil dans un secteur des Dentelles que nous ne connaissions pas. Les vélos sont abandonnés un moment pour monter à pieds sur le point haut, la crête de Saint-Amand, de cet effleurement calcaire où l'on grimpe 365 jours par an. Dimanche le temps est mi-figue,mi-raisin, un peu de pluie nous accompagne dans notre ballade aux milieux de villages perchés. Lundi le mistral ballaie tous les nuages. Après un nouveau tour dans les petits villages du pied du Ventoux, nous profitons de cette fin de séjour pour visiter le Palais des Papes et aller chanter une comptine intemporelle au milieu du Rhône.

Classiqu'hauts...

...Chartreuse. Ma compagne étant partie vers BotAnnick, avec Julie (la compagne de son fils) et de Jo (le fils en question), les conseiller dans le choix d'une d'une haie vive, je pars seul, avec cette météo tristoune, pour les deux sommets de Chartreuse. Match nul pour les deux, court et soutenu, au dénivelé proche, je devrais être rentré en fin de matinée, comme les jardiniers d'automne. Pas vraiment de surprise pour ces deux petits sommets maintes fois gravis si ce n'est la rencontre avec Marie, montant à grande vitesse sur la route du col du Coq poussant devant elle un bébé roupillant tranquillement dans son landau puis de René au sommet de la Dent (grimpée ensemble par de nombreuses et diverses voies) et enfin sur Chamechaude, de Benoit Laval, local de l'étape, ce qui n'est donc pas vraiment une surprise. Peu de couleur aujourd'hui en montagne, il faut attendre la descente dans la vallée pour en apercevoir un peu...

Entre les Mures

Une douceur estivale est prévue pour ce samedi automnal. Nous continuons notre exploration du pays de la Mure. Nous avions répéré lors de notre ballade de la semaine dernière sur la cîme du Vet ce beau vallon plein Sud qui domine le petit et calme village de Valbonnais. Il permet de rejoindre un col suspendu juste en dessous du Coiro: le col de Pierre Luminet le bien nommé par cette journée...lumineuse. Les conditions sont parfaitement réunies pour lui rendre visite. La ballade est variée, nous traversons des bois d'épicéas, de hêtres, de mélèzes et de bouleaux, autant de variétés dues à l'altitude qu'à la latitude des lieux. L'automne peignant le tout de différents coloris selon l'exposition des pentes traversées. L'année dernière à cette époque nous avions commencé à "empiler" les Croix à skis. Avant de rejoindre la voiture nous nous arrêtons un moment au soleil pour une cueillette de mures bien dodues et sucrées. Un régal pour la confiture et l'occasion(jamais ratée)de faire un jeu de mots bien navrant.

Lacets sans lasser

La cîme du Vet, Fred et Pascal nous en ont parlé il y a quelques semaines à l'occasion d'un tour en VTT sur le canal du Beaumont. Nous y sommes ce samedi. La description que nous en ont fait les locaux de l'étape donne vraiment envie d'y aller. C'est en effet une ballade très agréable, genre vertical kil,300 (enfin 1300m de dénivelé) bien soutenu dans un décor superbe où les chamois abondent sur les nombreuses vires. Peu de répits, les lacets s'enchainent les uns derrière les autres, le paysage changeant presque à chacun d'entre eux. Le coin a un gros potentiel de ballades et boucles, nous y reviendrons. Aujourd'hui pas question de trainer, un excellent "lapoulet" (ne cherchez pas c'est pour le cuisinier...) à la bière nous attend ainsi qu'un sympathique couple de randonneurs que nous espérons revoir très vite dans les montagnes.

C'est l'automne toujours

L'automne nous apporte des plaisirs mais aussi quelques journées un peu tristounettes. Fin de semaine prolongée pour profiter des deux. Tout d'abord dans Belledonne, ceuillir les dernières chanterelles et prévoir les confitures des petits matins frileux d'hiver, ensuite dans le Queyras, mettre le chalet en hivernation et faire un peu de bricolage, la météo plus que maussade n'incitant pas à faire de longues sorties en montagne. Quelques footings tout de même pour prendre l'air vivifiant du coin et savourer la solitude des lieux abandonnés par les touristes de l'été.

Canal plus

Fred et Pascal nous propose une ballade en VTT dans leur Matheysine ce samedi pré diluvien. Annick, toujours en délicatesse avec un tendon d'Achille douloureux, est contente de faire une ballade à vélo qui n'aggravera pas sa tendinite. Les montures sont chargés dans le "camion" direction la Valette point de départ de la boucle. Après un petit (mais costaud)  col nous quittons la Matheysine pour le sud. Là, le cheminement se fait dans une belle forêt de fayards (hêtres pour les gens de la ville) ce qui est assez classique dans nos régions, mais tout au long d'un canal en parfait état ce qui l'est beaucoup moins, un plus pour cette sortie. Aucun topo de VTT ou rando à pieds ne parle de ce passage seulement symbolisé sur la carte par un fil bleu, tènu. Nous n'avons rencontré personne dans ce secteur qui mérite vraiment le détour. Autre originalité de ce canal: il fait le tour de la montagne sur près de 30 km. Nous nous contentons aujourd'hui de sa partie nord car il nous faut rentrer en Matheysine ou un excellent repas gouter (vue l'heure du retour) nous attend à Laffrey.
 Notre région referme bien des trésors cachés encore à découvrir et c'est tant mieux. Merci à Fred et à Pascal de nous avoir fait découvrir celui ci.

les jambes d'automne

L'été se termine ce samedi, sur le calendrier seulement. La météo de fin de semaine garantit des conditions de montagne parfaite. Les jambes sont encore partantes pour passer la frontière entre les deux saisons, "en haut". Depuis longtemps nous voulons rendre visite au Bonnet de Calvin. Son nom, sa forme nous attirent, mais c'est beaucoup de kilomètres pour un dénivelé bien modeste. A quelques kilomètres de là, le Jocou, belvédère idéal sur le Dévoluy, sera parfait pour faire durer le plaisir d'une belle journée de montagne. Pour dimanche , c'est à celui que nous voyons tous les jours à la sortie de la maison, un classique de Belledonne à quelques minutes de voiture: le Grand Colon, que nous rendons visite. Pas besoin de partir aux aurores pour être à table à midi, douche comprise comme disait JC. Autant le Dévoluy est peu fréquenté à cette époque de l'année, autant on s'aperçoit que les grenoblois qui aiment leurs montagnes profitent de ces belles journées d'automne.

Sport et diététique(?)

Ce samedi a lieu la quatrième édition de la VGS ou Verticale du Grand Serre. 1000m de dénivelé sur 2000m de distance, pas vraiment roulant donc comme profil. 170 coureurs (enfin marcheurs surtout) participent à ce km vertical unique en France par son pourcentage de pente. L'effort est violent mais assez court, la grande majorité des compétiteurs étant en dessous de l'heure pour effectuer la montée. Même si les poumons brulent en arrivant au sommet du superbe bélvédère matheysin, la récup sera rapide et la descente faite en mode rando évitera les cuisses douloureuses du lendemain. La course organisée de mains de maîtres par Yvon et Pascal, épaulés par les bénévoles du DSA, a été un gros succés cette année, le nombre de participants ayant presque doublé par rapport aux deux précédentes. Le repas de fin de course concocté par un traiteur du coin ainsi que celui copieux du soir fait de cépes et autres gateaux tunisiens permettent tout de même d'éliminer tout ce sport mais en bonne conscience... A TABLE !!!!!!!!!!!!!!!

Champignons

c'est l'époque de la cueillette en forêt et dans les clairières: myrtilles, framboises et champignons. On va commencer par ces derniers, le reste ce week end; va pas faire beau.

Mont Blanc

La météo est parfaite, la forme est là et quand je propose (à moitié sérieux) en milieu de semaine à Annick de faire le mont Blanc ce vendredi, elle est tout de suite partante. Cela restera un superbe souvenir de montagne avec tous les ingrédients qui vont avec: le bivouac à Tête Rousse, les doutes sur la réussite, la peur dans certains passages, l'émotion au sommet, la beauté de l'itinéraire, la longue descente de l'arête du Gouter, la roulette russe des chutes quasi continues du couloir, le miraculé (voir plus bas) au même endroit. Le TMB nous dépose au Nid d'aigle et aprés un montée paisible au refuge de Tête Rousse nous installons notre bivouac parmi les autres tentes en compagnie de tchèques, russes, polonais, allemands, anglais,italiens, etc. La nuit est courte et à 2h30 nous attaquons le montée vers le refuge du Gouter. Cette partie de la course est fastidieuse à la montée, interminable à la descente. Le froid est vif et toutes les couches disponibles sont empilées l'une après l'autre, les mouffles remplaçant les gants dès la partie en rocher terminée. Le soleil fait enfin son apparition au refuge Vallot mais le froid est toujours mordant, les haltes brèves. Le camel d'Annick est gelé, nous ferons avec ma gourde "on the rocks", un bout de barre de céréales, béton lui aussi et après les fines arêtes de Bosses nous voici sur le "toit de l'Europe", heureux d'être là tous les deux. La course est finie...à moitié. Malgré la fatigue il faut être vigilant à la descente, les croisements avec les autres cordées ne sont pas vraiment confortables, les accidents fréquents dans ces passages. L'endroit le plus dangeureux reste pourtant la descente de l'arête du Gouter et la traversée de son couloir où tous les ans se produisent des accidents mortels. Un gars juste devant nous s'en est sorti miraculeusement quasi indemne. En voulant aller trop vite échapper aux chutes incessantes de pierres, il s'est emmêlé les crampons et est tombé dans le couloir. Après avoir glissé une dizaine de mètres sur le dos il a eu le réflexe de se retourner et s'est arrêté à deux mètres de barres de rochers qui lui auraient été fatales. Nous sommes passés juste après lui, pendant une accalmie dans la mitraille, et l'avons retrouvé prostré ( avec les mains bien écorchées) mais à l'abri du bon côté du couloir, un guide lui conseillant d'aller dès son arrivée à Chamonix, brûler une caisse de cierges en l'honneur de la madonne, la bière (double sens...) pourrait attendre. La descente paisible jusqu'au Nid d'Aigle permet de faire un débriefing intérieur sur la journée où les images fortes s'entremêlent. La soirée sera encore montagnarde, nous la passerons en compagnie de Jeannot, guide et sauveteur au PGHM qui nous racontera ses nombreuses interventions de l'été dans le massif, ainsi qu'avec Nicole accompagnatrice à Mégève. Dimanche nous partons à la rencontre d'Isabelle "finischeuse" de l'UTMB, lui permetant d'oublier un peu les souffrances d'une course de plus de 40 heures autour de "notre" sommet. Bravo à elle.

Un solo à quatre

Courir en pensant aux trois autres, se reposer, dormir en pensant à l'autre qui court. C'est vraiment cela qui fait que le relai est une course à part dans laquelle 1+1+1+1=1 ou "un pour tous...". C'est vraiment comme cela que nous avons vécu ce premier UT4M (Ultra Tour des 4 Massifs) Anne, Mathieu, Annick et moi. Beaucoup de moments intenses de bonheur, des moments aussi d'inquiétude pour l'autre ou de douleur pour soi même. Il ne restera que les premiers dans les souvenirs et quelques photos qui donnent envie de revivre ces moments où sport et amitié ne font plus qu'un.

Le ciel, le soleil et la mer...

au programme de cette semaine en Corse.
Aprés un survol de nos belles montagnes délaissées pour quelques jours, direction plein Sud pour gouter aux joies du farniente. Enfin farniente de toute la logistique que nous subissons tout au long de l'année: le réveil du matin que l'on a envie d'exploser, le boulot où l'on a pas toujours envie de se rendre, le passage aux stands pour les courses et sa suite logique: la cuisine, enfin plein de petits boulots si agréables à oublier une semaine.  Pas question cependant de faire la la merguez sur la plage pendant des heures et les activités de l'endroit ne manquent pas. Nous en avons profité sans perdre un instant.

La Lampe sans ampoule

Last but not least la montée de la Lampe sera pour Annick la dernière bosse lors du premier relai de l'UT4M. N'ayant pas vraiment envie de se coller dans les bouchons où de faire encore de la route ce samedi c'est de St Paul de Varces que nous partons reconnaitre les derniers 350m,  d'un côté et d'autre de la ligne de crête, (et de haute tension) qu'il lui restera à grimper et à dévaler, aprés le Moucherotte et le Pic St Michel.
Pas vraiment effrayante cette montée de la Lampe mais après plusieurs heures de courses, les crampes qui commencent à titiller, les ampoules possibles, elle risque de  paraitre interminable. La reconnaissance de ce matin evitera à la première relayeuse de se poser des questions.

Queyras secret...ou pas.

Il y a du monde dans le Queyras, beaucoup de monde mais il reste des endroits peu connus et c'est vers ceux ci que nous balladons pendant deux jours: tout d'abord le lac de la Blave où nous dérangeons une harde d'une trentaine de chamois(boucs, chèvres et cabris), preuve du peu de fréquentation du secteur. Le lendemain passage par le col Vieux puis les lacs de l'Eychassier et le pic Foréant et ses "plantations" de plantes aromatiques...Là encore nous ne croisons personne une fois sortis du GR. Enfin lundi nous nous mélangeons à la foule (Italo-Française) du Pain de Sucre (Pan di Zucchero)aprés être passés au pic de Caramantran de l'autre côté de la route du col Agnel(.J-14 avant l'UT4M oblige) Trois belles journées mais il faut penser à rentrer...préparer les sacs pour la Corse.

Le Dôme

Bien que dans les cartons depuis quelques temps, nous n'avions jamais mis les crampons avec Annick sur le plus haut sommet (excepté la Barre) de l'Oisans. L'ayant gravi plusieurs fois à pieds ou en skis en partant du refuge des Ecrins ou de celui du glacier Blanc nous partirons pour changer ce vendredi du Pré de madame Carle . Cela rallonge un peu mais dans quinze jours c'est le départ de l'UT4M, cela fait un entrainement consistant. Et puis nous avons ensuite trois jours pour récupérer dans le Queyras. Bonne surprise, le refuge (hôtel) du Pré de madame Carle est vide. Le gardien (patron)est au petit soin pour nous, se levant même à deux heures pour nous préparer le café. Seuls jusqu'au premier refuge, nous retrouvons des cordées sur le glacier Blanc. Les conditions sur le long plat avant l'attaque du dôme sont bonnes, les crevasses n'ayant pas encore très faim. Par contre il y a eu de nombreuses chutes de séracs les jours précédents et nous ne trainons pas en passant la première barre encore bien menaçante. Je n'ai jamais vraiment apprécié ce côté roulette russe sous ces immeubles branlants de glace. La suite est plus tranquille et seul le plaisir d'être en haute montagne reste présent. Un petit passage vertical et ludique pour passer la rimaye (ou nos piolets en "carton" sont un peu juste au niveau ancrage) et nous voilà au sommet, Annick ravie d'être là pour la première fois et moi de retrouver cette ambiance particulière des courses sur glacier. Le retour parmi une foule babelesque (babélienne?) à notre point de départ est sympathique mais un peu(!) fastidieux.Heureusement les chaussures de trails nous attendent sur la moraine à la fin du glacier, beaucoup plus confortables que les "grosses" par cette chaleur. La bière n'en est que meilleure et la crêpe qui va bien avec aussi.

Deux jours dans Belledonne

Le Grand Colon, puis après une nuit au refuge de La Pra, la Croix de Belledonne au programme de ces deux belles journées d'été. Je connais bien le secteur, mon fils Ben n'a pas encore fait la Croix, deuxième sommet plus haut de Belledonne accessible par la marche après le Rocher Blanc. Bernard (père de la compagne du précédent) ne connait pas nos belles montagnes hormis en survol un peu trop "rapide" pour en apprécier vraiment la beauté. On a remédié à tout ça. Les conditions sont vraiment agréables car il reste beaucoup de neige, surtout dans le secteur des lacs du Doménon. Cela facilite la progression et économise les cuisses et genoux à la descente.

Tous les chemins mênent à Romage...

...enfin c'est là que nos vélos nous conduisent ce dimanche. Nous visitons ce grand stade à proximité de la maison quand la météo ou d'autres activités nous limitent dans le temps. Aujourd'hui c'est doublement le cas.

reco UT4M suite

L'UT4M, c'est dans quatre semaines, nous continuons de parcourir les portions inconnues. Départ ce samedi des Bigeards en direction du Désert, entrée dans le massif du Taillefer.
    Ce parcours en balcon offre des vues superbes sur l'ensemble des quatre massifs de la course.
Demi tour au Désert et retour par le Sapey qui n'a rien a envier à son homonyme chartrousin par son bel emplacement montagnard.
Retour dans la fournaise sans un petit détour chez Fred et Pascal (qui joue les déménageurs), habitants privilégiés par ces temps de canicule, des bords des lacs.

les "passetrails" du Drac

Fait chaud, même très chaud mais Annick tenait à faire ce trail à proximité de la maison et situé dans un cadre vraiment superbe. Nous avions déjà traversé ces passerelles qui donne un charme et un atout supplémentaire au secteur mais jamais en course. C'est fait. Annick s'est régalée et a fait mieux que ce qu'elle espérait.
Pour moi ça été plutôt du genre calvaire avec le chrono qui va bien avec... Plus de 4 kg perdus pendant la bagarre, c'est dire comme j'ai su parfaitement gérer mon alimentation et mon hydratattion. Par contre j'ai gagné beaucoup en crampes et nausées 3 heures encore aprés la fin du parcours.
Si j'aurai su...

L'Orient express

Visite dans la famille drômoise avec Perrine (ma petite dernière...qui a 29ans). Au passage nous montons rapidement au Bec de l'Orient par le pas de la Clé, visité l'année dernière avec Annick. Annick, elle, reste sagement à la maison faire du jus (et de la cuisine suite à une panne de congélateur!)car dimanche c'est le trail des passerelles du Drac: 29 km en plein cagna!
La suite prouvera, à mes dépens qu'elle avait raison...
La ballade est ludique et il faut mettre un peu les mains si l'on emprunte le toboggan utilisé le siècle d'avant et celui d'avant aussi pour balancer les grumes du plateau vers Saint Quentin puis l'Isère.
La vue du Bec de l'Orient est, elle, spectaculaire. Vamos!

L'Etendard premier 3000 à skis, en juillet...

...enfin pour nous. Annick n'a jamais gravi le plus haut sommet des Grandes Rousses. Nous avons donc prévu d'y aller cet été...à pieds. Vu les conditions d'enneigement de cette année et la longueur de la bavante ballade je n'ai pas de mal(enfin pas trop) à la convaincre de ressortir les skis pour éviter un retour fastidieux sans avoir un portage "illégal" (ratio dans les clous: 500m de portage sur les 1500m totaux). La qualité de la neige est bonne même si les protos pénitents (je fais le malin mais je viens d'apprendre ce mot)rendent la descente bosselée mais en moquette tout de même. Le gain de temps lui est incontestable sur la longue langue glacière qui nous ramène aux lacs. Un dernier névé skié devant des marcheurs étonnés et nous voilà de retour au col de la Croix de Fer. Le reste en images(lever à 5 heures tout de même).

montée sèche

Annick prendra le premier relai pour l'UT4M, fin aout. A son programme le Vercors: départ de la mairie de Grenoble direction  le Moucherotte, le Pic St Michel, le col de l'Arc, St Paul de Varces, la montagne d'Uriol et enfin Vif dans le sujet duquel je rentre à ce moment là (si vous êtes fidéle du blog vous devriez trouver ce navrant jeu de mot).
 Nous connaissons bien le parcours, excépté quelques portions du bas de la vallée. Nous partons de Fontaine pour étudier ces parties manquantes. C'est assez roulant jusqu'à la Tour sans Venin, après cela s'ennerve un peu mais là on connait bien.
 Un petit passage au Moucherotte où la foule prend le frais et nous redescendons jusqu'à St Nizier où après environ 5" de stop un couple de symapthiques  randonneurs nous raménent au croisement de Seyssins. Encore 5" et un gars venant du Moucherotte nous pose devant la voiture.
 Parfait tout ça pour hydrater plus rapidement un gosier bien sec par ces fortes chaleurs

Un ratio pas rassi

Une heure et demi pour chausser les skis, trajet compris à partir de la maison. Pas si pire pour un mois de juillet. Pourtant en arrivant au lac du Poursollet et sortant les skis au milieu des nombreux marcheurs en short et chaussures d'été, j'ai des doutes, voire des inquiétudes.Un peu peur que les enfants me jettent des pierres, que les chiens me mordent et que tout le monde se moque de moi.
  La neige totalement absente sur la première partie de la ballade expliquant cela.
Les chaussures de skis accrochées à ces derniers , celles trails aux pieds, pelle, sonde, DVA, veste, bonnet, gants sagement rangés au placard, c'est parti en espérant que la neige soit présente dans la combe aprés le premier virage  au niveau du lac Fourchu.
C'est le cas et après un rapide bonjour à l'homme d'acier et son toutou au sommet, je ne traine pas pour redescendre.  Pas question de louper l'apéro qui précédera un bien sympathique barbecue avec les parents, tantes, oncles, cousin d'Annick. Tous sont fervants partisants de l'UMP (Union pour une Montagne Propre), les discussions sur les ballades, cueillettes de champignons et autres fruits sauvages vont aller bon train pendant le repas.
 Le ratio ski/portage est encore bien correct pour la saison, celui eau/rosé à midi risque d'être moins performant.

"A boue de souffle"

C'est le Grand Duc ce dimanche, Annick est associé à un avion, Isabelle, pour faire le parcours en duo. Pour moi ce sera tranquillement un cinquième du parcours à faire avec une équipe de gars ( de guys devrais-je dire car à majorité américaine), à faire entre Saint Pierre et le col de Porte.
La pluie incessante de la veille a rendu le parcours pour le moins ludique(!) mais surtout technique. Les appuis sont fuyants, les concurrents semblent sortir des tranchées à l'arrivée, le sourire en plus sur les lévres.Quoique certains semblent vraiment sortir des tranchées...Les bâtons en carbone utilisés par de nombreux coureurs ont eux aussi souffert et l'on a dénombré beaucoup de casse.
Dans certains passages, les chaussures disparaissent dans un mélange d'eau et de boue. Les estimations des temps de passage sont revues à la hausse et les barrières horaires repoussées à plusieurs reprises.
Tout cela en  a fait une course particulière mais toujours aussi grandiose. Un beau dimanche en Chartreuse.
Isabelle et Annick se sortent bien de la boue et terminent deuxième équipe fille sur le parcours en duo.

le petit bleu

Depuis quelques années déjà, je voulais découvrir les sensations ressenties en apnée. Le GUC plongée m'a permis de m'initier à ce sport très particulier immortalisé par Enzo et Jacques dans le film de Luc Besson: le grand Bleu.
 Trois disciplines dans ce sport:- l'apnée statique
                                                         - l'apnée dynamique
                                                          - l'apnée profonde

Pour les deux premières une piscine suffit, pour la troisième il faut au moins un lac, une mer, un océan fait parfaitement l'affaire aussi.
J'en suis donc resté au statique et au dynamique.

Le statique a quelque chose d'unique dans le sport, c'est le seul où l'on doit s'efforcer de ne faire travailler aucun muscle mais alors aucun jusqu’à  ralentir son rythme cardiaque au minimum. Même les échecs sont beaucoup plus physiques. Les sensations sont étranges: après les deux ou trois premières minutes (plus pour les forts)  vraiment agréables et où l'on se sent dans son élément, la lutte commence accompagnée de la douleur de l'hypoxie, lutte perdue d'avance bien sûr. Les premiers spasmes apparaissent, que l'on repousse le plus possible, que l'on essaie d'oublier par tous les moyens. Ils reviennent jusqu'à pousser l'apnéiste à arrêter. Il faut bien se connaitre car les risques sont réels: la samba, hypoxie modérée entrainant des gestes désordonnés (d'ou le nom) suivi de peu par la syncope (hypoxie sévère) et son risque de noyade.  C'est pour cela qu'il est totalement déconseillé de pratiquer seul même dans sa baignoire...

Le dynamique: faire le plus long parcours en palmes, mono palme et DNF (dynamique no fin, sans palme donc). Il faut acquérir  la meilleure glisse et économiser l'oxygène pour aller le plus loin possible. Là aussi les matériaux ont leur importance, que ce soit pour les combis ou les palmes (le carbone est là aussi roi).
 Bien sûr qui dit sport, dit compétition mais la performance est réalisée plus pour le plaisir et pour soi que contre les autres. Lundi et mardi avait lieu le trophée Apnéalp, ce fut un bon moment de convivialité.

Roberto mio palmo!!!!!

Reco du Grand Duc

Annick passe à la vitesse supérieure cette année pour le Grand Duc. Après plusieurs éditions réalisées en relai à cinq,  elle va donc partir dimanche prochain associée à Isabelle (qui s'ennuie en dessous de 50km de course) pour un duo (de choc).
  Nous sommes allés reconnaitre ce samedi la portion qu'elle aura à parcourir:

St Pierre de Chartreuse
Col du Cucheron
Les 120 lacets du col du Frey
Le pas Dinay
La Ruchère
Le col de la Ruchère
                de Bovinant
                de Muvernay
                du Frenay
Saint Pierre pour le passage du relai, tout ça pour une distance de 32km et 2300-2400mètres de dénivelée.
Bien copieux tout ça mais la motivation est là et le parcours bien que peu roulant est superbe. Voyez vous même.

Paire d'Ollier au Perollier

Perrine ne connait pas le chemin du Diable qui serpente le long de la face Sud du Perollier. La neige a laissé enfin la place à la prairie et aux fleurs. La ballade est courte mais l'ambiance sauvage, comme on aime.

Toubkal Xpress

    Un dépaysement total pour ces quatre jours passés au Maroc, à Marrakech puis dans le Haut Atlas pour admirer le panorama depuis le plus haut sommet d'Afrique du Nord.
    Comme dirait un chanteur que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre (ce n'est pas lui mais un autre...):

"Dès l'aérogare, j'ai senti le choc, un souffle barbare, (...)
  Dès l'aérogare, j'ai changé d'époque, come on ! ça démarre, sur les starting-bloks"

Pas de temps perdu : poser les sacs, aller se perdre et se reperdre dans les souks bordants la place Djema El Fna, manger une tajine sur cette même place, admirer la Koutoubia et autres jardins de la ville, puis le soir un couscous, faire le sac et prendre la route le lendemain pour se rendre à Imlil, départ de la montée au refuge atteint en quelques heures, monter au sommet (après une micro sieste) seul pour admirer les lumières du soir, passer une nuit (bruyante) en compagnie d'anglais, italiens, japonais, espagnols, français, allemands, etc..., se réveiller à cinq heures, laisser partir la foule, se retrouver au sommet avec les anglais, italiens, japonais, espagnols, français, allemands, redescendre à Imlil, rentrer à Marrakech pour se rereperdre dans les souks, manger des patisseries qui déchirent grave, se faire rouler par les marchands du temple, rentrer à l'hôtel pour dormir un peu, refaire les sacs et reprendre le vol pour Lyon. Ouf !
On a eu l'impression cependant d'être partis un mois: miracle africain?

Tour du Lac

Trés roulante boucle que ce tour du lac d'Aix les Bains où seule la montée au col du Chat demande un peu d'effort, le reste surtout avec cette température n'a été que contemplation.

C'est d'la dalle !!!

Grincheuse encore la météo ce vendredi matin sur les montagnes grenobloises, allons voir un peu plus au sud s'il y a moyen de dépoussiérer les chaussons.
  Le soleil nous attend au col d'Ornon et les dalles ensoleillées à quelques minutes d'approche de la voiture (que l'on gardera à vue toute la voie)le resteront toute la matinée.
De la douceur dans l'air mais aussi dans cette petite grimpe peu exigente. La descente en rappel ne nous mettra pas non plus trop dans le rouge.Parfait pour une reprise.

Vrai tour du Fau Cuchet

Petite boucle bien roulante et très peu fréquentée, en VTT ce matin en partant de Brié. Malgré le temps humide de ces derniers mois, les pistes forestières ne sont pas trop grasses, la température douce et le soleil (presque) là.
Un peu de route jusqu'à St Georges de Commiers puis pistes sous le Fau Cuchet jusqu'à la jonction avec la montée (ou la descente c'est comme on veut) de Laffrey. Il y a juste à traverser la route et une belle descente un peu plus technique nous amène à St Pierre de Mésage puis Vizille et la maison. Un petit tour qui permet tout de même de se faire mal aux jambes et d'apprécier une bière au retour. C'est un peu le but recherché.

jardinage

Encore bien humide ce weekend. En vue de projets plus lointains et plus consistants pour le mois d'aout, nous continuons notre préparation par le trail du Pic St Michel. Le parcours est très beau... si l'on fait appel à nos souvenirs des années précédentes. Pour aujourd'hui ce sera "B and B" c'est à dire boue et brouillard, l’attention se reportant essentiellement sur le prochain pas ou le prochain bout de rubalise pour éviter une gamelle ou un égarement dans le lapiaz. Annick en "vieille briscarde" se sort bien de tous ces pièges, sans dommage. Sinon le soleil commence à faire un effort, nous pouvons jardiner aussi en rentrant à la maison.

En mai fait ski te plait...

...

...ou pas!

Pas de doute il a neigé, en quantité et de la bonne vu les "températures nettement au dessous des normes saisonnières "comme on nous le serine aux infos (?) entre deux attentats et autres manifestations "progressistes et républicaines " pas gai(e)s du tout.

Equipé de tout le matériel indispensable, c'est à dire: une paire de peaux, de skis, de gants et de chaussures, je pars le dos bien léger vers Chamrousse laissant Annick "cyclopéder" (rien à voir avec les remarques ci dessus) dans une boucle sur le plateau matheysin.

 La montée à la Croix entre nuages et soleil permet de voir que le vent a bien travaillé et que, malgré l'absence du BRA (bulletin sur le risque des avalanches),  les conditions aujourd'hui ne sont pas si "safe" que ça. Il y a beaucoup de monde dans le secteur, (fausse sécurité), on est en mai (et alors?), la neige a l'air trop bonne (ben voyons) et donc plein de traces (quarante de rando pour penser des c.... comme ça!).

La première pente pour accéder à la combe ouest du Sorbier est bien chargée et de façon hétérogène, après ça ce calme mais sous la (menaçante) corniche sommitale que le vent continue de former on voit que ça ne demande qu'à partir et... ça part.

PLAQUE! crie le nettoyeur de service qui laisse le temps à J.Zijp de se pousser pour éviter d'être bousculer. Rien de bien méchant mais de quoi se poser des questions tout de même.

Descente de rêve dans quarante de "poudre de cinéma" (originale comme expression!). Bien on ne va pas en rester là tout de même pour cette dernière (!) sortie en poudre de la saison. La Petite Vaudaine doit être en super conditions et en plus il n'y a que des traces de montée donc le couloir n'est pas encore ravagé et peut se monter confortablement à skis. La encore la traversée pour accéder à l'étroiture semble bien piégée mais bon "y a plein de traces, etc... J.Z. Marion et Micha (vu après sur le CR de skitour) sont juste devant (des costauds donc). Ils passent l'étroiture et je m'y engage quand les traceurs redescendent et... PLAQUE!!!!, le retour. Un coup d'œil vers le haut et ne voyant rien je me dis qu'elle va arriver de haut et donc vite et volumineuse. Le temps de voir les trois du dessus se mettrent à l'abri, je fais une conversion aussi ratée que rapide pour me coller sous le rognon rocheux. Effectivement le waouffffffffffffff et la coulée  qui suivent sont assez impressionnants.

- ça va là haut ??????????????

- OK c'est bon et en bas.

- même pas peur, enfin si un peu quand même...

Les cinq ou six nettoyeurs arrivent. L'un d'eux a été bousculé sur le côté du couloir, s'est débattu pour rester en surface puis s'est arrêté. Plus de peur que de mal.

Le couloir est bien ravagé, l'envie aussi, demi tour et direction les Vans pour diluer un peu l'adrénaline. Ca marche aussi dans la bière mais il faudra que j'attende un peu.

Belle sortie, avertissement sans frais donc mais faudrait voir à ne pas oublier les fondamentaux: DVA, pelle, sonde et autres choses lourdes mais pas forcément inutiles à mettre dans le sac. Ne pas aussi débrancher son cerveau devant une bonne couche de poudre.

Vé l'eau !

Le raid O'bivwak, course de CO sur deux jours avec bivouac au milieu,  prévue de longue date devait occuper notre weekend. La météo de ce pluvieux mois de novembre nous a dissuadés de participer à ce "combat" dans la boue qui d'ailleurs a été annulé à la fin de la première journée (faut écouter les vieux...).
Annick continue d'apprécier son vélo de route récemment acquis. Samedi direction Chamrousse, lundi St Nizier. On a évité les gouttes mais pas les onglées, on ne peut pas tout avoir.

L'Esterel

      Cinq jours c'est le temps que nous avons mis pour explorer cette région superbe en bord de mer mais proche aussi de la montagne, en VTT, en courant ou souvent les deux (non pas en même temps!). Le temps a été calme, le soleil présent ne cognait pas encore trop fort.
       Le relief peu agressif, les dénivelés modestes permettent de faire de longues distances, de voir des paysages changeants tout au long des matinées. Les après midi étant bien sûr réservé à la sieste, au bullage sur le sable et à l'élaboration de la ballade du lendemain.
      Trois sommets principaux servent de point de repères : le pic de L'ours, le Mont Vinaigre et le Pic du Cap Roux. Nous les avons contournés, gravis avec les moyens cités plus haut. La vue sur la mer est fort agréable et les paysages rappellent l'île un peu plus au Sud, la Corse. Tout le secteur, sur des dizaines de kilomètres, est interdit à la circulation des véhicules à moteur, les pistes et petites routes sont donc réservées aux vélos (pour les portions goudronnées), VTT (partout), les GR et autres sentiers aux marcheurs et traileurs.
     Vraiment de quoi se faire plaisir: on ne s'en est pas privé!

mycologie pas loin du logis encore

La météo reste toujours aussi favorable pour la pousse des champignons de printemps. Des spécimens géants font même leur apparition. Cela ne va pas durer en tout cas à basse altitude: il faut en profiter. D'autres champignons que les morilles pointent le bout de leur nez, une photo suffira, pour l'omelette on va rester classique.

Ski de printemps

Le temps bien maussade de fond de vallée me pousse à prendre la direction de "là haut".(Annick préférant essayer son nouveau vélo). Le brouillard à l'air de jouer avec la Croix et je me dis que "c'est pas gagné c'te affaire". C'est un bon plan, le soleil restant présent la majeure partie de la journée et la neige type névé un vrai régal. Pas de souci donc pour enchainer les classiques bosses du secteur en une boucle qui me permet de ne jamais passer sur ses traces. La saison commence de plus en plus tôt, le ski de printemps "d'avant" étant moins dans les pratiques aujourd'hui. Les conditions d'enneigement de cette année pourtant sont parfaites pour cette fin de saison. Sans grand redoux ni douche chaude on pourra skier jusqu'en juin dans Belledonne ou le Taillefer.

"C'est la lutte finale..."

Prems!!!!!!!!! Allez à la casserole! Uniquement "l'éponge " de gauche. Pas de canibalisme entre amateurs de bonnes choses.

au prés de ma (mes) blonde(s)

Fait pas bien chaud mais elles pointent le bout de leur nez tout de même.

Otto stoppe et auto-stop

La météo (approximative) donne un temps incertain et un plafond naviguant entre 800 et 2500m.Ca limite le risque de soleil dans le secteur. Dans ces cas là et avec le chute de la veille un ou deux Chamechaude semble la bonne idée dominicale. Rendez-vous à Meylan avec René de "bonne heure" (8h15), après la route sera fermée (jusqu'à 11h) pour cause de course (Montée des Trois Communes). Quelques voitures et vélos au parking au dessous du col, il y aura de la place pour faire des traces.
- René (Ottonelli dit Otto pour les intimes ...des années 80): c'est bizarre je n'arrive pas à mettre mes skis????
- moi: c'est normal ca ne fait que deux ans et cinquante sorties que tu les as! Allez çâ pêle on y va!
- René: euh... je crois que j'ai échangé mes skis jeudi avec ceux de Fabrice en rentrant de Laurichard.
- moi:"'&"&_&"y&_çy"ç&_"!!!!!!!!!
- René: je t'attends, vas y.
- moi: c’est bon je me débrouille avec le monde, pas de souci je rentre en stop. A plus.
- René : m... quel c... je suis. Allez à plus, bonne ballade.
Après m'avoir trouvé un chauffeur pour la descente, mon compagnon de bordée (années 80) et de cordée (les trente années suivantes) rentre à Meylan via le col de Vence et de Clémencière(voir pourquoi plus haut). Sinon Chamechaude, eh bien comme d'habitude, c'est toujours un bon plan.

Tabor directissime directe tout droit intégrale dans l'pentu du sommet

Un peu exagéré (voire mégalo) peut-être l'appellation de la sortie de ce samedi sur ce (modeste) sommet matheysin. Même si en effet nous n'avions jamais emprunté l'itinéraire du jour: un (petit) couloir étroit (mais pas trop), en neige dure (trop), recouvert de 10cm de poudreuse (inutile en cas de gadin) et exposé (enfin presque...) on était encore dans du très raisonable (beaucoup y emmeneraient leur grand mère). En fait la seule originalité est qu'il descend dans l'axe du sommet jusqu'à la prise d'eau. Enfin c'est toujours sympa de trouver de nouveaux itinéraires (maintes et maintes fois decendus). Il faisait beau, la neige était de bonne à très bonne et on a passé une excellente matinée de ski.En fait on vient pour ça et uniquement ça, non? Une petite photo sous les séracs bien connus du secteur (encore un peu de mégalomanie bien qu'il n'eusse fallu (la classe non??) de pas être dessous quand ils se sont cassés la g...(moins la classe))et retour à Brié pour le plat de pâtes-biere-sieste incontournable du ski de rando. Au fait, elles commencent à pousser...

Neuf de Pâques

La semaine continue toujours sous le soleil. Il est tombé entre 10 et 20 centimètres de poudreuse dans la nuit (dans le Queyras il ne fait mauvais que la nuit!) et nous choisissons une pente soutenue dés la sortie de la voiture: Peyre Nière par le Dos d'Ane (appellation des queyrassins non homologuée IGN). Le plaisir de tracer à la montée dans cette farine est presque aussi agréable que la descente. Rephoquage et direction le Pas du Chaï qui malgré sont orientation plein sud est encore poudreux. Vraiment une journée de rando de rêve. Demain il annonce enfin le mauvais temps, ouf, nous allons pouvoir souffler avant la course du Grand Béal, dimanche. Samedi 6 avril: encore raté, la météo s'est plantée et il fait un temps magnifique. Impossible de résister. Juste une petite Gardiole (moitié poudre et moitié moquette...) pour éviter de trop arriver cuit demain. Annick reste sagement à la maison. Original, ce dimanche jour de notre course préférée, il fait grand beau. Le parcours A n'est pas trop technique cette année et le dénivelé reste sage (2200 mètres). Deux équipes mixtes au départ : Fred et Pascal, Annick et moi-même. Le barrage horaire qui faisait douter nos compagnes est passé sans problème et nous pouvons nous tirer la bourre tout au long des cinq bosses d'un magnifique circuit. Manifestement Fred a un tracteur avec plus de chevaux qu'Annick. Cette dernière plus habituée aux courses gratte du temps sur les manips et se lâche plus dans les descentes (poudre au Nord, moquette au Sud...comme d'habitude)nous permettant de posséder un petit écart à l'arrivée malgré un superbe saut périlleux (très périlleux mais sans bobo ni casse de matériel) de ma coéquipière juste avant l'arrivée (merci le casque). Voila ce fut vraiment neuf jours de grand ski pour cette semaine de Pâques conclue par une bien sympathique épreuve. Pour les amateurs il devrait rester de la neige jusqu'au mois de juillet cette année vu la quantité présente encore un mois d'avril.

Queyras... et grand beau suite

La station de Molines a fermé le lendemain de Pâques, les pistes sont parfaites et nous permettent d'atteindre le sommet de Chateau Renard confortablement. Là nous rejoignons les copains partis de St Véran. Descente plein Sud vers le vallon de la mine de cuivre pour une deuxième bosse vers le pic Traversier. Retour par la mine et traversée de la plus haute commune d'Europe avant de rejoindre la voiture par une piste rouge parfaitement dammée... Arvieux est bien calme pour le moment avant l'animation de cette fin de semaine et le Grand Béal, finale de la coupe de France de ski alpinisme. Le pic des Challanches orienté Sud aura été un bon choix ce jour de grand soleil.

Printemps Queyrassin

S'il n'y a pas toujours la qualité, la quantité est bien là dans les montagnes du Sud

Après ski

Le printemps, malgré les apparences, arrive. Pas de ski après trois beaux weekends de randos. La tempête plus haut nous en dissuade. Nous allons faire tourner les jambes sur "nos terres".

Les petites fleurs sont là même si elles ont

la couleur de la neige. Neige qui revient dès demain en force sur notre région.

Charme en son

Le "chant" du vent du Sud nous aura accompagné toute la matinée, martyrisant les arbres dans la forêt ou sifflant sur les crêtes. Cette jolie musique aura ajouté au charme de l'endroit une touche "virile" à une sortie pour le moins peu engagée. Bonne surprise, malgré un départ tardif après 9 heures nous étions les premiers et seuls au sommet. Trop froid, trop de vent, Annick, qui aura (re)fait la trace toute la montée, enlèvera (judicieusement) ses peaux à la deuxième bosse. La neige sur la face Ouest est agréable à skier (dure avec un excellent grip), nous descendons ensuite le ravin dans lequel s'est accumulé de la poudre. Pas pire! Retour sur la route puis après avoir suivi un moment la crête nous plongeons dans Canaple pour rejoindre la voiture. La foule arrive.

En Cavale

Un peu d'origninalité aujourd'hui. Le sommet de la Cavale ou Cavale d'Oris nous permet de nous évader de la routine du classique d'hier. Pas un énorme hold up mais une bien belle rando en très bonnes conditions même si ici il est manifestement tombé beaucoup moins de neige que dans le reste de la région. Elle n'est vraiment continue que vers 1700m en versant Nord qui est tendu, béton (passage du verrou bien tonique pour les bras et chute peu recommandée).En Sud il y a 5 à 10 centimètres de poudre (tout comme dans les 100 premiers mètres nord sous le sommet)en cours de transformation. Nous sommes descendus par là bien sur. Secteur confidentiel, proche de la maison, qui mérite vraiment le détour.

Valeur sure

Pas vraiment motivante la météo ce matin, on se dirige donc vers le sommet qui ne peut être un mauvais plan. Vous en dire plus est vraiment inutile. La neige est plutôt correcte : bonne sur le tiers supérieur (entre 5 et 10cm de poudre sur fond dur), aggressive pour les chaussettes pour celui du milieu (traffolée, croutée, gelée), excellente sur le dernier (merci les dameuses...).Une sortie pour le moins classique mais dont on revient rarement déçu, ce fut le cas encore aujourd'hui. Rencontre sympathique de Christophe, gardien à temps plein des lieux: http://chamechaude.over-blog.com/
Quelques images sorties du nifone d'Annick ayant oublié l'appareil photo à la maison. Aprés quelques essais pour le moins hésitants: autoportraits aussi involontaires que comiques(censurés), photos de pieds et autres manips bien involontaires(non validés) j'ai réussi en authentique "guique" quelques clichés peu convaincants mais qui ne laisse cependant que peu de doute sur notre destination du jour.

Est puis Sud

La journée de samedi a été chaude, et à moins d'aller assez haut se coller dans une face froide, Nord et forcément à l'ombre pour trouver de la poudre, les versants ensoleillés seront transformés et accueillants. Il faudrait donc partir tôt pour profiter d'une neige juste décaillée. Envie de soleil et de grasse matinée. Cela va donc se passer pas trop loin de chez nous... Envie aussi de changer un peu d'itinéraire. Et enfin un versant Est qui revient tôt ou un versant Sud "mûr" un peu plus tard dans la journée??? Et pourquoi pas tout çà! C'est parti pour deux bosses en Matheysine encore: pour commencer le Senépy en partant des Merlins puis en rentrant la Peyrouse par son Sud au dessus de Majeuil. Pas de sommet majeur ni de dénivelé imposant mais une magnifique et originale journée de rando. Vu quasiment personne, de la bonne neige avec un départ à 1200 et l'autre à 950 et des paysages entre Vercors, Dévoluy, Taillefer, Belledonne superbes sous un grand soleil. Départ vers 8 heures, retour à l'heure pour la sieste. Elle est pas belle la vie ?

Bosses en Matheysine

Départ de Saint Honoré pour une petite boucle au dessus du plateau, inédite pour nous. Col de l'Oullière, Pérollier, Grand Serre, sommet de Mathieu, sommet de la Chinarde, re col de l'Oullière, re crasse dans la vallée. La neige commence à chauffer et les versants Sud et Est sont en bonnes conditions. Demain il faudra tout de même partir un peu plus tôt. Personne sur cet itinéraire, les randonneurs se tassant plutôt sur le sommet principal: le Tabor. Nous avions envie de soleil: contrat rempli, nous avons fait le plein de vitamine D.

au-delà du col

Pas vraiment engageante la météo de ce weekend. Froid, neigeux et venté. Avec en plus ces microbes qui squattent encore nez, gorge et poumons, j'ai plus envie de légumer devant la télé que d'aller surventiler dans le froid des montagnes. Mais prévu depuis quelques temps, un weekend end de rando avec les copains de l'autre côté du col du Lautaret cela ne pas peut se louper. Après deux belles randos en neige parfaite (grosse poudre), un soleil présent 90% du temps, des endroits superbes inconnus pour Annick et moi, de bonnes rigolades, des repas aussi copieux qu'excellents dans un « refuge » ***** on peut dire que des weekends comme cela, on en redemande. Hormis « quelques » bouteilles de bière vides, il n’y avait rien à jeter. Pas de doute, derrière le col, l'hiver est plus facile à apprivoiser.

Salle de shoot

Lundi 8h

Bien compliqué d'aller bosser mais avec toute cette neige on pourra skier de la maison, si la fièvre veut bien baisser.

Vendredi 19h

-"Vous continuez antibiotiques, antalgiques et anti inflammatoires, lundi vous ferez une prise de sang pour voir votre état général et on en profite pour faire une recherche de paludisme. Cette fièvre oscillante depuis 3 semaines n'est peut-être pas seulement due à un gros rhume suivi de la grippe et vous rentrez d'une destination potentiellement à risque. Surtout ce weekend pas question de quitter la maison pour aller en montagne!"
-"Très bien, on fait tout ça et on reste sage auprès de la cheminée" Après cette consultation groupée nous rentrons vite, fiévreux, à la maison nous blottir devant l'âtre. Pas envie de quoi que ce soit si ce n'est d'un bol de soupe et dodo!

Samedi 19h

Beaucoup de ski...devant la télé, entre biathlon et alpin nous avons eu le choix. Pas question d'aller sur skitour, C2C ou autre blog des copains pour ne pas avoir des envies qui provoquerait le manque. (une sortie aux Vans en trois semaines!)

Dimanche 8h
C'est la rechute. La fièvre est tombée pour moi. Allez, juste une toute petite ligne sans quitter la maison...des yeux. Mon héroïne ne crack pas et reste à respirer des herbes en compagnie de Rasta.

Traces

Les fortes chutes de neige de la semaine ainsi que celle enfin de la fièvre nous poussent à aller voir dans Belledonne s'il reste encore quelques traces à faire. Il y en avait autant à la montée vers les lacs Achard (ce qui est rare) qu'à la descente des Vans où il subsistait quelques pages blanches pour laisser notre signature.

Out off Costa Rica

Entre Mer des Caraïbes et Océan Pacifique, le Costa Rica s'étale tout en couleurs. Il est possible dans la même journée de prendre un bain dans une eau à 29° côte est pour aller se rafraichir le soir côte ouest dans une mer à 28°. Mais entre les deux, les très nombreux parcs que renferme ce petit pays sont de grand intérêt pour qui aime marcher, observer, faire des rencontres humaines ou animalières.

 Nous n'étions pas (trop) pressés et avons pris notre temps pour profiter de tous les trésors de cette "côte riche" (pour les ignares dont je faisais partie il y a deux mois à peine, Costa Rica se traduit par côte riche). De très nombreux volcans ont poussé ou poussent encore, ça aussi on aime bien. Le sommet du pays, le Cerro Chirripo, un volcan en pleine sieste permet après une belle bambée de 2600m de dénivelé de pouvoir observer l'Atlantique et le Pacifique.(et ça de Chamechaude et ben c'est pas possible!)

Les Ticas et Ticos, noms donnés aux habitant(e)s du pays sont vraiment accueillants. Nous avons privilégiés le "sodas", bar où l'on peut manger le plat national: le "casado" :riz, frijoles(petits haricots rouges), le tout accompagné d'œufs, poulet, ou porc. Cela midi et soir. Le matin c'est la même chose mais cela s'appelle du "gallo pinto". Ces sodas sont souvent tenus par la mère et la fille et l'on se sent presque à la maison. Pour le logement les "cabinas" sont des chambres rustiques mais toujours très propres, raccord avec leurs sodas.

A ce sujet le pays est certainement un des pays les plus propres que nous n'ayons jamais visité, à part Genève (hors concours...) où nous avons atterri 3 semaines plus tard. L'écologie pour cette économie liée beaucoup au tourisme est maintenant devenue un réflexe, une façon de vivre. Des plus hauts sommets aux grandes villes très peu de détritus "ornent" les paysages. Un autre phénomène rare aussi et étonnant, les Costaricains ne fument pratiquement pas donc même pas de mégots. La réalité n'est tout de même pas aussi idyllique et les grands groupes hôteliers (que nous avons soigneusement évités) pour canadiens frigorifiés et américains en mal d'exotisme s'installent dans les endroits stratégiques sans toujours respecter les normes environnementales. Petite parenthèse (pseudo)philosophico-écolo-désespérante qui se mord la queue : si le Costa Rica devient le pays le plus écolo-responsable de la planète des centaines de milliers d'avions viendront-ils du monde entier pour voir le phénomène???? Chercher l'erreur.

Pour en rajouter un peu à notre culpabilité d'écolo bobo nous avions loué un 4X4 car seuls les axes principaux sont goudronnés au Costa Rica. A moins d'avoir 6 mois devant soi, impossible de faire autrement. Arno et ma fille qui traversent du Nord au Sud les Amériques: voilà  leur blog et avec lesquelles nous avons passé ces trois belles semaines, ont baptisé notre monstre le "4X4 Playmobil". Plus petit, ça s'appelle un VTT mais il nous a permis de passer à des endroits assez improbables, serrés (les fesses surtout) dans son petit volume.

 Pour ceux qui ne sont pas encore endormi il y a deux ou trois photos : nouvelle présentation diaporamatesque(?) en dessous (mais toujours autant d'approximations). Prenez un café (costaricain bien sùr) et bon voyage. Pour nous ce fut une très belle destination !!!

cartes postales

Juste quelques images de rencontres Costaricaines. Les paysages aussi ne sont pas moches, on vous raconte en détails un peu plus tard.

Mourre Froid et Gardiole...encore

Le final sera le même

la Croix de la Gardiole.

Pour changer un peu de la voix classique

le départ se fait en forêt.

Elle s'éclaircie petit à petit pour laisser place

aux alpages un peu plus haut.

Trés peu de monde sur ce versant sauvage.

Nous passons par le bout de la chaine, issue de la frontiére italienne,

plus haut vers le col Agnel.

Juste en dessous, enfin 1000 mètres en dessous, les Prats.

Taillante, Viso et Pain de Sucre, la frontière est bien gardée.

Traces...

...éphémères.