"Posé" sur la route du Queyras il est devenu un point de passage obligé. Il fait beau, la neige semble correcte en quantité et qualité. Inutile de partir trop tôt, le départ de la ballade à presque 2000m, malgré une expo Sud, laisse le temps à la neige de s'adoucir.
Le profil de la montée ni trop raide , ni trop plat permet une montée tonique, le nez dans le guidon(le col du Galibier n'est pas loin...). Au sommet il est grand temps de s'arrêter(principe du sommet en même temps) pour se régaler des centaines de pics, sommets, pointes, aiguilles, dômes, pitons, monts, etc qui nous entourent de Savoie, Ecrins, Queyras, Savoie(Haute ou pas), etc... et rappellent tant de souvenirs .
"Ma" Reine de cœur, la Meije, un de mes plus beaux souvenirs. Course quasi parfaite avec tous les ingrédients qui font que nous sommes si bien "là haut": la beauté, l'histoire de la première ascension, la qualité du rocher, l'intelligence de l'itinéraire, la peur, le froid, le doute, la parfaite confiance en son compagnon de cordée, les engueulades avec le même, la nuit sans sommeil au refuge, la faim, la soif, la fin, la retour dans la vallée, la bière, les futurs sommets, et tant d'autres sentiments que l'on ne découvre que dans cet espace particulier de la haute montagne.
La Reine entourée de ses sujets auxquels nous avons rendu visite au fil des ans
Les aiguilles d'Arves qui nous ont donné du fil à retordre(logique)
De plus près
Le plus haut qui m'a (presque) toujours laissé passé.
Le Grand Galibier et son couloir Nord si esthétique
Dans le fond mon deuxième pays: le doux(dou) Queyras
Premier 4000
Pelvoux pas si anodin
Les Agneaux Noir et Blanc à la même hauteur...
La rêverie s'estompe, la fin et la soif prennent sa place.
Descente plein Sud sous le sommet. Le timing est bon, la neige quasi parfaite.
Quelques coups d’œil en arrière
puis la descente s'enchaine en douceur
dans les beaux vallons.
jusqu'à la voiture.
Belle matinée: C'est bien maintenant aussi.
A suivre...
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