...ou pas!
Pas de doute il a neigé, en quantité et de la bonne vu les
"températures nettement au dessous des normes saisonnières "comme on
nous le serine aux infos (?) entre deux attentats et autres manifestations
"progressistes et républicaines " pas gai(e)s du tout.
Equipé de tout le matériel indispensable, c'est à dire: une
paire de peaux, de skis, de gants et de chaussures, je pars le dos bien léger
vers Chamrousse laissant Annick "cyclopéder" (rien à voir avec les remarques ci
dessus) dans une boucle sur le plateau matheysin.
La montée à la Croix
entre nuages et soleil permet de voir que le vent a bien travaillé et que,
malgré l'absence du BRA (bulletin sur le risque des avalanches), les conditions
aujourd'hui ne sont pas si "safe" que ça. Il y a beaucoup de monde dans
le secteur, (fausse sécurité), on est en mai (et alors?), la neige a l'air trop
bonne (ben voyons) et donc plein de traces (quarante de rando pour penser des
c.... comme ça!).
La première pente pour accéder à la combe ouest du Sorbier est bien
chargée et de façon hétérogène, après ça ce calme mais sous la (menaçante)
corniche sommitale que le vent continue de former on voit que ça ne demande
qu'à partir et... ça part.
PLAQUE! crie le nettoyeur de service qui laisse le temps à J.Zijp de se pousser pour éviter d'être bousculer. Rien de bien méchant mais de quoi se poser des questions tout de même.
Descente de rêve dans quarante de "poudre de
cinéma" (originale comme expression!). Bien on ne va pas en rester là tout
de même pour cette dernière (!) sortie en poudre de la saison. La Petite
Vaudaine doit être en super conditions et en plus il n'y a que des traces de
montée donc le couloir n'est pas encore ravagé et peut se monter
confortablement à skis. La encore la traversée pour accéder à l'étroiture
semble bien piégée mais bon "y a plein de traces, etc... J.Z. Marion et
Micha (vu après sur le CR de skitour) sont juste devant (des costauds donc).
Ils passent l'étroiture et je m'y engage quand les traceurs redescendent et...
PLAQUE!!!!, le retour. Un coup d'œil vers le haut et ne voyant rien je me dis
qu'elle va arriver de haut et donc vite et volumineuse. Le temps de voir les
trois du dessus se mettrent à l'abri, je fais une conversion aussi ratée que
rapide pour me coller sous le rognon rocheux. Effectivement le waouffffffffffffff
et la coulée qui suivent sont assez
impressionnants.
- ça va là haut ??????????????
- OK c'est bon et en bas.
- même pas peur, enfin si un peu quand même...
Les cinq ou six nettoyeurs arrivent. L'un d'eux a été
bousculé sur le côté du couloir, s'est débattu pour rester en surface puis
s'est arrêté. Plus de peur que de mal.
Le couloir est bien ravagé, l'envie aussi, demi tour et
direction les Vans pour diluer un peu l'adrénaline. Ca marche aussi dans la bière mais il faudra que j'attende un peu.
Belle sortie, avertissement sans frais donc mais faudrait
voir à ne pas oublier les fondamentaux: DVA, pelle, sonde et autres choses
lourdes mais pas forcément inutiles à mettre dans le sac. Ne pas aussi
débrancher son cerveau devant une bonne couche de poudre.
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