mardi 6 août 2013
Le Dôme
Bien que dans les cartons depuis quelques temps, nous n'avions jamais mis les crampons avec Annick sur le plus haut sommet (excepté la Barre) de l'Oisans. L'ayant gravi plusieurs fois à pieds ou en skis en partant du refuge des Ecrins ou de celui du glacier Blanc nous partirons pour changer ce vendredi du Pré de madame Carle . Cela rallonge un peu mais dans quinze jours c'est le départ de l'UT4M, cela fait un entrainement consistant. Et puis nous avons ensuite trois jours pour récupérer dans le Queyras. Bonne surprise, le refuge (hôtel) du Pré de madame Carle est vide. Le gardien (patron)est au petit soin pour nous, se levant même à deux heures pour nous préparer le café. Seuls jusqu'au premier refuge, nous retrouvons des cordées sur le glacier Blanc. Les conditions sur le long plat avant l'attaque du dôme sont bonnes, les crevasses n'ayant pas encore très faim. Par contre il y a eu de nombreuses chutes de séracs les jours précédents et nous ne trainons pas en passant la première barre encore bien menaçante. Je n'ai jamais vraiment apprécié ce côté roulette russe sous ces immeubles branlants de glace. La suite est plus tranquille et seul le plaisir d'être en haute montagne reste présent. Un petit passage vertical et ludique pour passer la rimaye (ou nos piolets en "carton" sont un peu juste au niveau ancrage) et nous voilà au sommet, Annick ravie d'être là pour la première fois et moi de retrouver cette ambiance particulière des courses sur glacier. Le retour parmi une foule babelesque (babélienne?) à notre point de départ est sympathique mais un peu(!) fastidieux.Heureusement les chaussures de trails nous attendent sur la moraine à la fin du glacier, beaucoup plus confortables que les "grosses" par cette chaleur. La bière n'en est que meilleure et la crêpe qui va bien avec aussi.
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