vendredi 3 août 2018

Lady Bona

Dés le premier coup d’œil après le passage du torrent, on ne peut que tomber amoureux de cette flèche de granite. Cela fait bientôt 40 ans (p...  40 ans ) que je lui rend régulièrement visite (Obligatoire parfois...) et dés son apparition l'émotion reste la même.  
J'ai toujours un regard aussi sur les personnes (famille, amis) auxquelles je fais découvrir ce "mont aiguille". Beaucoup d'admiration dans leurs yeux mais aussi quelques doutes de pouvoir grimper à son sommet si attractif (mais si pointu). Je sais que la journée sera belle et qu'elle leurs laissera un souvenir inoubliable. Donc pour moi aussi.
 Cela a  été le cas aujourd'hui avec Pascal et François.
 La montée au Soreiller malgré le poids des sacs de mes jeunes compagnons, portant corde et matos (privilège de l'âge..) est "courte". Un petit bonjour au gardiens(es) du refuge. "Martine n'est plus on the rock"
 et nous voila sur le névé d'attaque assez "amusant" en chaussure de trail...
 Première longueur où je vois que le moral et la technique ça s'oublie. Puis la confiance revient dans les appuis et placements et le reste n'est que plaisir
Ca grimpe par endroit
 mais l'escalade se fait surtout en dalle
 Pascal avec sous son bras droit l'animal d'altitude qui a donné le nom à la voie
 François
 puis Pascal
 me rejoignent au relai. Oui je sais c'est souvent le cas quand on grimpe mais il faut bien meubler...
 Tromperie classique de "penchage" mais faut pas le dire.
 La sortie passe au niveau des Clochetons puis
 nous récupérons le voie normale et ses bouchons aux rappels. François en profite pour une petite séance de "tricot sur corde"(5 bonnes minutes) aidé par les cordées qui attendent leur tour.
 C'est reparti
 pour les jeunes "padawans"
 et nous voila seuls(!) au sommet. Avec ses 2m² c'est quand même mieux.
 A nous les rappels bordés de chaque côté de l'arête par un gaz conséquent

La descente se fera tranquillement pour mes compagnons du jour ...
et en courant tout au long pour moi... J'arrive p...! Passage obligé par la "Cordée" où l'on refait le match devant une boisson à consommer avec modération puis  devant d'autres bières dans le cimetière de Saint Christophe,  où les piolets et skis, plus présents sur les tombes que les croix  rendent le lieu beaucoup moins glauque. Après une telle journée on peut comprendre que la passion puisse avoir malheureusement parfois  de tels effets. La partager avec des amis rajoute encore au plaisir.

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